[Front social] Mouvement d’humeur à Gabon Autosur :Les agents veulent se faire le scalpe de l’administrateur général adjoint.

Nombreuses sont des entreprises qui sont établies dans les geôles de la zone industrielle d’Oloumi qui s’illustrent surtout par un fonctionnement remarquable, mais Gabon Autosur, spécialisée dans les visites techniques est aujourd’hui en proie à un climat polluant les rapports entre ses agents et la hiérarchie. En effet, plusieurs contrôles routiers réalisés par les forces de l’ordre font état des visites techniques fallacieuses réalisées par des agents de Gabon Autosur.

Allégations ou faits avérés? La société Gabon Autosur est aujourd’hui pointée du doigt par les forces de l’ordre, ses visites techniques sont remises en cause.

« Certains de nos collègues sont interpellés par la police qui estiment que nous faisons des visites techniques de complaisance à nos clients et cela à la demande de notre administrateur général qui est le fondateur de la boîte. Nous ne comprenons pas pourquoi la société ne répond pas à ses exigences auprès des autorités compétentes», a déclaré un agent visiblement frustré.

Voilà donc une affaire du moins rocambolesque qui souille depuis plusieurs semaines le tissu relationnel entre les employés et sa hiérarchie. Et si les faits étaient avérés ? Si oui, toutes les visites techniques sont toujours réalisées avec l’accord de la hiérarchie. Pourquoi cette hiérarchie semble vouloir se dédouaner d’un problème qui concerne l’ensemble de la société ? Ironie comme histoire !

Cette juteuse affaire a semble-t-il coûté la tête du Directeur général qui a été destitué. Cette destitution serait l’un des éléments déclencheurs d’une crise qui frôle déjà son paroxysme et son retour au sein de la boîte s’impose donc comme une exigence pour ces nombreux argents. Ils le présentent comme l’homme de la situation.

« Nous souhaitons entrer en négociation avec le PDG lui-même et demandons le départ du nouveau administrateur adjoint, Roger Phillipe Eténo qui est arrogant et méprisant auprès des agents que nous sommes», a conclu l’interviewé.

Par Fredo Le Gaboma