Depuis le 30 août 2023, date du « coup de libération », le Gabon s’est engagé dans un processus de restauration de ses institutions. Ce tournant historique devait marquer la fin des pratiques décriées et l’avènement d’un État de droit où la justice occupe une place centrale. Pourtant, un épisode récent suscite interrogations : la mairie de Libreville refuse d’exécuter une décision de justice.
Une situation préoccupante
Le refus d’une autorité municipale d’appliquer une décision judiciaire interroge sur le respect effectif de la règle de droit. Ce geste laisse planer une question lourde de sens : la mairie de Libreville se considère-t-elle au-dessus des lois ?
Pour certains observateurs, il s’agit d’un retour des « vieilles méthodes » où les institutions choisissaient quelles règles suivre. Pour d’autres, cela traduit une volonté de défiance vis-à-vis de l’autorité judiciaire.
Les enjeux pour la consolidation de l’État de droit
Ce blocage n’est pas anodin. Il survient dans un contexte où le pays tente de tourner la page d’un passé marqué par l’arbitraire. Le non-respect d’une décision de justice affaiblit :
La crédibilité des institutions, censées être consolidées après le 30 août ;
La confiance des citoyens envers la justice, déjà fragilisée;
La cohésion sociale, car l’impunité est souvent source de divisions.
Quelles conséquences pour l’avenir ?
Si ce type de pratiques devait se répéter, il pourrait ralentir, voire compromettre, le processus de restauration institutionnelle engagé depuis près de deux ans. Laisser prospérer un tel précédent risquerait de fragiliser la justice, pourtant considérée comme clé de voûte du renouveau national.
Un appel à la clarification
L’opinion publique attend des autorités compétentes une réaction claire et ferme. Il en va de la crédibilité du processus de transition et de la volonté proclamée de faire de la justice le socle de la République nouvelle.
Lors de la prochaine publication, nous vous donnerons les détails du dossier
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