Alexandre Désiré Tapoyo, démissionnaire du Parti Démocratique Gabonais ( PDG ), le 24 septembre dernier, redéclare son amour pour le Centre des Libéraux Réformateurs ( CLR ) dont il avait été exclu il y a deux ans pour insubordination.
L’annonce du retour d’Alexandre Désiré Tapoyo dans sa formation politique d’origine a été rendu public le 21 octobre dernier par la Déléguée générale du CLR, Nicole Christiane Asselé, qui a remplacé le 14 septembre 2019, son pater familias, Jean Boniface Asselé, à la tête du parti. Un retour à grande vitesse, puisque l’ancien Président du Conseil d’administration de la Société Gabonaise des Transports ( SOGATRA ), s’est vu offrir, par Nicole Christiane Asselé, la fonction de Délégué général adjoint 1, en charge de l’implantation et de la stratégie électorale.
Une nomination qui bien évidemment suscite de nombreuses interrogations. Si Alexandre Désiré Tapoyo n’a pas clairement donné les raisons de sa démission du PDG, certaines langues qui tentent de l’expliquer évoquent une manœuvre pour attirer l’attention et provoquer une réflexion sur le malaise qui gagne le pays. D’autres par contre l’accusent d’opportunisme : » Alexandre Désiré Tapoyo est simplement revanchard à l’égard de ses alliés du PDG », lance l’un d’entre eux. Après avoir été démis de ses fonctions de PCA de la SOGATRA pour résultats insuffisants, l’homme politique aurait mal pris le fait d’avoir eté laissé trop longtemps au banc de touche, estime cette frange de l’opinion.
Cette nomination, en dehors du président du Conseil politique, fonction occupée par Jean Boniface Asselé, fait d’Alexandre Désiré Tapoyo le numéro 2 ( deux ) du CLR. L’interressé n’a toujours pas fait de commentaires sur cette nomination.
Pierre Parfait Mbadinga
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