Confondu par des soupçons de corruption et de blanchiment d’argent, le secrétaire général de l’Association des jeunes émergents volontaires ( AJEV ), Justin Ndoudangoye, se retrouve dans une position aussi fâcheuse qu’embarrassante. L’immunité parlementaire que lui confère son statut de député du 2ème arrondissement de Franceville est en phase d’être levée par l’Assemblée nationale.
Jusqu’à présent, Justin Ndoudangoye aka » Okulu la solution « avait, contrairement à plusieurs proches de l’ancien directeur de cabinet du président de la République, Brice Laccruche Alihanga, échappé aux mains de la justice gabonaise. Mais depuis ce mercredi, l’Assemblée nationale étudie, la demande de levée de l’immunité parlementaire du député du 2ème arrondissement de Franceville, dans le seul but qu’il puisse répondre à son tour des accusations de détournement de fonds publics qui pèsent sur lui.
Certainement alerté de la procédure engagée à l’hémicycle de l’Assemblée nationale, l’ancien ministre des Transports devrait scruter attentivement le ciel. Il y verrait certainement un alignement des astres en sa défaveur. Depuis le lancement de l’opération anti corruption dénommée Scorpion, deux ( 2 ) ministres, un ( 1 ) maire, un ( 1 ) porte-parole, cinq ( 5 ) directeurs généraux, et quatre ( 4 ) cadres administratifs, tous membres ou proches de l’Ajev, ont déjà été placés en détention préventive à la prison centrale de Libreville.
Pierre Parfait Mbadinga
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