Depuis plusieurs années, René Ndemezo’o Obiang traîne dans son escarcelle plusieurs collaborateurs dont un reste très connu à Bitam, il s’agit de Martial Edo. Mais aujourd’hui, ce dernier fait l’objet d’une accusation très grave. Il serait au centre d’un vaste réseau d’attribution de passeports diplomatiques, nous apprend notre confrère de Gabon Élite Magazine.
Natif de Bitam et fidèle allié de René Ndemezo’o Obiang, Président du conseil économique social et environnemental, Martial Edo serait considéré comme le chef de file d’un vaste réseau d’attribution de passeports diplomatiques depuis même les entrailles de l’institution dirigée à ce jour par son mentor. Ces révélations faites par Gabon Élite Magazine pourraient étonner certains qui auront du mal à établir le lien entre l’établissement d’un passeport diplomatique et le conseil économique social et environnemental.
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En effet, les textes légaux autoriseraient le Président du CESE à établir les passeports diplomatiques à certains de ses collaborateurs sans même que les services du ministère des affaires étrangères ne jettent un œil aiguisé sur les documents acheminés. Sauf que, selon notre confrère, plusieurs dossiers transférés par Martial Edo par ailleurs chef de protocole du Président du CESE sont cousus d’énormes incohérences administratives.
Toujours d’après Gabon Élite Magazine, on note dans les dossiers acheminés une pléthore de noms des ressortissants d’Afrique de l’ouest tels que :Sacko,Camara,Mamadou… Le plus aberrant est que ces derniers ne seraient même pas des employés de l’institution dirigée par le “Capo » . La source d’ajouter qu’un opérateur économique ouest-africain, détenteur d’une chaîne de cafétérias au quartier Nzeng-Ayong aurait acquis son passeport diplomatique grâce aux manœuvres frauduleuses de Martial Edo.
Ce dont est accusé le collaborateur de René Ndemezo’o Obiang paraît très grave et viendrait renforcer les doutes sur la crédibilité des individus chargés de gérer des affaires aussi sensibles que celles de l’établissement des passeports diplomatiques qui restent des sésames très importants. Se basant essentiellement sur ces accusations de l’heure, on comprendrait comment les gabonais eux-mêmes procèdent à la liquidation du pays tandis que certains citoyens de souche sont parfois malmenés pour obtenir un simple passeport.
La rédaction de G9infos a tenté durant plusieurs jours de recueillir la version des faits de l’accusé mais ce dernier a ignoré avec beaucoup de maestria notre sollicitation.
Fredo Le Gaboma
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