A tous les coins de rue, dans les quartiers populaires du grand Libreville, pullulent des vendeurs de grillades dont raffolent les riverains. Les ailes de poulet affectueusement appelées « nike » ainsi que des morceaux de rognon de bœufs sont faits et vendus dans des conditions qui laissent à désirer. Comment faire adopter des règles d’hygiène strictes à ces commerçants souvent obsédés par la recherche du profit ?
Comment prévenir l’intoxication alimentaire des écoliers et élèves qui se les arrogent comme des petits pains ?
Les équipes d’hygiène de la Mairie sont souvent en patrouille pour réprimander et sanctionner par des amendes. Au point où, leur passage revêt aujourd’hui un caractère de formalité pour les contrevenants aux règles d’hygiène.
Au-delà de la répression ou de la sanction, il serait judicieux de mener des campagnes de sensibilisation des vendeurs afin de mieux les informer des risques que comportent la consommation de produits avariés ou mal nettoyés avant la cuisson.
Quelles sont les étapes à suivre pour une bonne conservation des produits congelés ? Peut-on servir des grillades après plusieurs jours de conservation ? Comment laver les crudités avant de les servir pour éviter la fièvre typhoïde ? Le mélange moutarde, mayonnaise, arôme liquide est-il sans danger pour la santé ?
Quelle est la qualité indiquée de l’eau pouvant servir à laver les produits qu’ils mettent en vente ? Combien de fois faut-il laver ces ailes de poulet avant de les assaisonner ?
Comment reconnaitre les ailes de poulet congelé impropre à la consommation ? Il y a une pléthore de thèmes qui peuvent faire l’objet de sensibilisation périodique pour qu’à long terme l’on puisse améliorer l’hygiène de ces vendeurs de « nike » qui sont présents dans tous les arrondissements.
Abdoul Ghaffar ANAGO
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