Le 30 juillet prochain, la Chambre d’accusation de la Cour d’appel judiciaire d’Oyem se réunira en chambre de conseil pour examiner un dossier resté douloureusement vivant dans les esprits : celui de la disparition du petit Rinaldi Abagha Ngoua, âgé de 5 ans, survenue en janvier 2020. Selon nos confrères de Gabon Média Time (GMT), cette audience, convoquée par le Procureur Général François Engonga Ondo, pourrait marquer un tournant majeur dans une affaire longtemps marquée par l’inertie judiciaire.
Le drame remonterait au 12 janvier 2020, au village de Mete Abagha Maïcha Ida, la mère de la victime. D’après les éléments rapportés par GMT, le principal suspect serait l’oncle de l’enfant, Lewis Bekui Ebang, soupçonné d’avoir organisé l’enlèvement avec l’aide présumée d’Asseko Laurent et Allogo Assoumou Rodrigue.
À l’époque, malgré les aveux rapportés par Morelle Avezo’o, compagne d’un mis en cause, le parquet aurait jugé les preuves insuffisantes pour engager des poursuites formelles. Une décision que certains observateurs, toujours selon GMT, n’avaient pas hésité à qualifier d’injustifiable.
Cette reprise d’instruction relancerait-elle un processus judiciaire plus rigoureux ? La possibilité pour les parties de déposer des mémoires, en vertu de l’article 163 du Code de procédure pénale, ouvre peut-être la voie à un éclaircissement tant attendu.
Pour la mère du petit Rinaldi et pour l’opinion publique, ce rendez-vous judiciaire pourrait enfin représenter un espoir : celui de voir la justice trancher avec équité et humanité.
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