Plus de limites pour les gabonaises qui s’engagent aujourd’hui dans des métiers insolites, plusieurs d’entre elles se plaisent dans ces travaux dits réservés aux hommes. Cela permettrait à ces femmes de sortir de la précarité quotidienne et d’assurer leur avenir. Une initiative qui doit encourager et interpeller d’autres femmes qui sans doute visent le plafond sur le plan professionnel.
Les sous-métiers sont convoités aujourd’hui par la gente féminine qui ne voit plus de limites surtout à l’heure où le chômage devient asphyxiant pour les Gabonais. Une inactivité qui se révèle forte chez les femmes, d’après la Banque Mondiale les femmes seraient les plus inactives au Gabon. Une situation que beaucoup d’entre elles tentent de briser en se lançant dans les professions où les hommes sont affluents.
En effet, les villes de Libreville abondent des femmes de valeur prêtent à tout pour survivre, nombreuses sont celles qui vont travailler dans les milieux réservés qu’aux hommes et parviennent à faire leurs preuves dans certains domaines comme chargeurs de bus, chauffeurs de clandos ou de taxi, lavage des voitures, garages ou voir même boy-chauffeurs. Ces métiers appelés « Bricoles » permettent à ces femmes de faire face à la précarité qui s’acharne sur elles.
Pour d’autres, préfèrent viser plus haut, attendre le bon emploi « bureaux » pour avoir une meilleure vie ou s’offrir tout ce dont elle rêve. Aucune pierre ne serait jetée sur le fait d’avoir des ambitions comme ces dernières mais les réalités sont palpables avec le chômage qui tend à s’accroître.
Une bravoure à féliciter chez ces dames qui s’engagent à travailler, à contribuer tant bien que mal au développement du pays. Et Surtout à briser les barrières qui peignent l’incapacité des femmes dans les métiers consacrés à la gente masculine au Gabon. Elles s’imposent chaque jour par tous les moyens pour se faire une place dans le monde professionnel.
Christelle BITHEGHE
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