Depuis près de 10 ans, la Radio Gabon, station provinciale du Woleu-Ntem, ce média qui a tant séduit les auditeurs pour la qualité de ses programmes est actuellement acculée à la faillite. Mais que s’est-il donc passé ? Selon certaines indiscrétions, les déboires de Radio Oyem sont liés à la qualité de ses dirigeants dont l’objectif principal est de s’enrichir.
La Radio Oyem est considérée comme la première filiale de Radio Gabon, grâce à son audience et à l’époque, la qualité de ses programmes qui touchait la sensibilité des auditeurs. Mais depuis 10 ans, le tam tam du nord perd de la tonalité car les différents responsables affectés pour son redressement « sous-performent ». Ils profitent des ressources engendrées par l’entreprise et la quitte financièrement à bout de souffle.
De Marie Hélène Mbazogo à Zoff Blanchard Minang, la station provinciale n’a connu aucune évolution qualitative. Son bâtiment, de l’intérieur comme de l’extérieur, ressemble à une maison abandonnée, sa régie ne répond pas aux normes d’une station radio moderne, au grand désarroi de ses auditeurs. Le syndicat de la radio s’oppose farouchement à la nomination de Marie Hélène Mbazogo, considérée comme la matrice de l’incompétence. Pendant les quatre premières années passés à la tête de ce média local, dame Mbazogo avait réussi à s’emparer d’une somme de plus de 100 millions de nos francs. « De l’argent sortis des recettes des communiqués », clame un salarié de la station.
Cette évolution alarmante plonge la radio Gabon station provinciale du Woleu-Ntem dans la spirale des grèves successives. Les populations, très attachées a ce monument se posent la question de savoir si l’État n’est pas complice de la destruction de la première filiale de Radio Gabon, désormais en concurrence avec d’autres radios locales? Les auditeurs de Radio Oyem croisent les doigts pour que le service ne soit pas désactivé.
Vany Corso SIMA
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