Les notables du département du Woleu se sont prononcés, le weekend dernier dans la province du septentrion, en faveur de la libération de leur fils, petit-fils, Renaud Allogho Akoue, ancien Directeur général de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale ( CNAMGS ). Ce dernier a été interpellé le 13 novembre dernier, par les éléments de la Direction générale des recherches ( DGR ), à la suite de soupçons de détournement de fonds de l’entreprise dont il avait la charge.
Les notables du département du Woleu ont plaidé, le weekend dernier, pour la cause de Renaud Allogho Akoue, l’ex Directeur général de la CNAMGS, en détention à la suite de soupçons de détournement de fonds. Les notabilités locales sollicitent l’intervention du Chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, pour mettre fin à l’enfermement dont il fait l’objet depuis deux semaines.
» Notre fils, petit-fils Renaud Allogho Akoue a œuvré aussi bien sur le volet politique que social en aidant les veuves, orphelins, jeunes, femmes et vieux pour que tous retrouvent un équilibre social dans la société et partant d’une bonne vision du département du Woleu. Renaud Allogho Akoue n’est pas allé loin de la politique sociale que prône notre président « , allègue le porte-parole des notables du Woleu.
L’interpellation de celui qu’ils considèrent comme un » ange « , pour leur département, les plonge dans la perplexité. » À qui profite l’affaiblissement ou la suppression de la politique du développement du département du Woleu ? », s’interrogent-ils.
» Libérez notre enfant pour qu’il revienne sur le terrain continuer la tâche que vous lui avez confié « , lancent les notables à l’adresse du chef de l’État.
Le président de la République, Ali Bongo Ondimba dispose effectivement des » prérogatives constitutionnelles pour accélérer la libération de n’importe quel citoyen « . Il est donc à souhaiter que la demande des notables du Woleu recevra un écho favorable. Mais, sans être devin, c’est une lapalissade d’écrire que Renaud Allogho Akoue restera probablement écroué jusqu’à la fin de l’enquête qui doit déterminer s’il est coupable de crime économique.
Pierre Parfait Mbadinga
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