À quelques mois de la 30ᵉ Conférence des Parties sur le climat prévue en novembre au Brésil, le Gabon prépare déjà sa voix. Réuni à Libreville, un atelier multi-acteurs a permis de dresser les bases de la contribution nationale.
ONG, institutions financières et partenaires techniques ont échangé avec les représentants de l’État sur les priorités à défendre.Le Gabon, reconnu depuis plusieurs années comme un pays pionnier en matière de conservation des forêts, veut désormais élargir sa diplomatie verte à des enjeux plus globaux : financement de la transition, gestion durable des ressources et adaptation des populations face aux changements climatiques.
Pour les autorités, l’objectif est clair : porter une parole forte qui rappelle l’importance du bassin du Congo dans l’équilibre climatique mondial, tout en exigeant davantage de soutien international. Des experts présents à Libreville estiment que la préparation précoce du pays lui permettra d’arriver à Belém avec un agenda structuré et cohérent.
À travers cette mobilisation, le Gabon cherche à maintenir son rôle de leader africain sur la scène environnementale.
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