Selon nos confrères du quotidien L’Union, la session criminelle tenue le 25 juillet dernier à Libreville a statué sur une affaire particulièrement glaçante impliquant Yves Martial Obinga Mouele, un Gabonais de 66 ans. Il aurait été reconnu coupable des meurtres, en mai 2017, de deux jeunes femmes – Davilla Diana Okomo Ella (24 ans) et Élodie Maintu Dianga (26 ans) – retrouvées mutilées respectivement aux PK 5 et à Nzeng-Ayong.
D’après le journal, les autopsies auraient révélé des actes d’une violence extrême : viols, strangulations, fractures multiples et sévices génitaux, suggérant une signature criminelle unique. Interpellé en juin 2017, le suspect, père de dix enfants, aurait fini par reconnaître les faits, bien qu’ayant initialement tenté de minimiser sa responsabilité.
La Police judiciaire aurait retrouvé à son domicile des objets appartenant aux victimes et des indices le liant à d’autres disparitions. Son profil aurait révélé une attirance pour les mineures, selon une enquête de moralité.
La Police judiciaire aurait retrouvé à son domicile des objets appartenant aux victimes et des indices le liant à d’autres disparitions. Son profil aurait révélé une attirance pour les mineures, selon une enquête de moralité.
Malgré des réquisitions lourdes, la Cour aurait requalifié les faits en meurtre simple et condamné l’accusé à 30 ans de réclusion criminelle. Il pourrait recouvrer la liberté en 2047, à 88 ans.
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