Ali Bongo sera-t-il candidat à sa propre succession en 2023? La question taraude les esprits au sein de l’opinion nationale. Même dans son propre camp, les avis sont partagés car, même ses plus proches collaborateurs surfent encore dans l’incertitude. Et à l’approche de l’échéance présidentielle, le parti démocratique gabonais tarde à se prononcer mais, l’incident en terre française du début du mois en cours semblerait avoir poussé les hiérarques du PDG à revoir leurs plans.
La tournée diplomatique initiée par Ali Bongo Ondimba aura été émaillée d’un incident notamment à Paris où le chef de l’État gabonais était invité par son homologue français dans le cadre d’une visite de travail. Au moment de faire son entrée au palais de l’Elysée, le chef exécutif a montré des signes inquiétants par rapport à son état de santé qui reste toujours un sujet à controverse dans le pays. Selon plusieurs sources, Ali Bongo aurait donc décidé de ne pas se lancer pour un troisième mandat consécutif.
À cet effet, le prochain congrès du parti démocratique gabonais prévu pour le 12 décembre prochain en cache des épais mystères sur la suite à donner au règne encore contesté d’Ali Bongo Ondimba. Absent de la scène politique et diplomatique mondiale depuis pratiquement trois ans, le chef de l’État gabonais aura donc certainement mal vécu son récent séjour de l’autre côté de la Méditerranée.
Alors que ses proches collaborateurs tentent de minimiser l’incident et ils voient que le côté faste du retour du président gabonais sur la scène internationale, la vérité est toute autre. “Lorsqu’on connait la rigueur et l’énergie que cette prestigieuse fonction nécessite, se lancer pour un troisième mandat serait un acte suicidaire pour le chef de l’État », indiquait un analyste politique.
Arthur ASSEKO
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