Le quartier Pk8 marché banane dans la capitale gabonaise s’est réveillé sur un mauvais pied. En effet, l’agence de la banque LOXIA située dans ledit quartier a été pris d’assaut par les retraités ce matin dans l’optique de toucher leur pension retraite.
Le mécontentement observé ce jour est consécutif au non paiement jusqu’à ce jour des pensions des retraités affectés à la banque LOXIA au Pk8 marché banane.
En cause, selon les responsables de cet établissement bancaire,la CNSS n’aurait pas encore effectué le virement attendu.
Fait curieux car, selon plusieurs témoins,les autres pensionnaires affectés dans d’autres banques du pays seraient entrés en possession de leur argent depuis même le 5 octobre.
« Nous sommes des vieux et des vieilles qui avons cotisé pour certains pendant 30 ans. On nous fait marcher pour notre argent,et c’est inadmissible. La banque nous a d’abord donné rendez-vous le 5 octobre par la suite aujourd’hui 08,et maintenant elle nous renvoie pour le 12 du mois en cours», a indiqué le retraité Mouketou, visiblement furieux.
Et d’ajouter :«Nous sommes déjà en période de rentrée scolaire et nous ne savons quoi faire actuellement».

Un cafouillage symbolisé par un manque de volonté publique qui met mal aujourd’hui les milliers de personnes qui réclament l’argent cotisé.
C’est donc ce volte-face inexplicable et permanent bien orchestré par la banque et la CNSS qui a conduit ces pensionnaires à barricader l’axe principal,et causant ainsi une perturbation du trafic routier en ce début de matinée dans la zone du pk8 marché banane. Une situation de courte durée car l’intervention des forces de police a permis un retour à la normale.
Un intervention plutôt pacifique des éléments qui ont tenté de ramener ces personnes pour la plupart du troisième âge à de meilleurs sentiments.
Toutefois,la grong ne faiblit pas et la masse humaine reste bien présente devant les locaux de la banque.
Les retraités exigent plus d’explications et veulent surtout comprendre qui de la CNSS ou OXIA serait à l’origine d’une situation devenue au fil des jours invivable.
Par Fredo le Gaboma
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