🇬🇦Gabon/Présidentielle 2023 : le PDG préparé- t-il l’échec d’Ali Bongo à Bitam ?

Le dépôt de dossiers de candidature terminé que certains candidats seraient déjà menacés d’être écartés de la course pour les législatives et locales. À Bitam,des bruits de couloirs obscurs révèlent que certains candidats indépendants et de l’opposition dite radicale gênants pour le Parti Démocratique Gabonais risqueraient d’être évincés des starting-blocks. Une stratégie peu productive qui pourrait coûter la victoire au Distingué Camarade Président,Ali Bongo lors de la prochaine présidentielle à Bitam.

Alors que les populations de Bitam attendent avec impatience les élections générales qui se profile à l’horizon qu’on risquerait d’assister à des surprises désagréables. En effet, selon des sources concordantes, certains candidats investis par le PDG pour le compte des législatives et locales ne seraient pas tout à fait sereins.

Les inquiétudes seraient à l’origine de la forte adversité présente sur le terrain politique actuellement. Dans la commune,le parti au pouvoir devrait se défaire de la liste Ticket Gagnant conduite par Martial Edo qui brique pour les législatives et locales.

Ce lieutenant de René Ndemezo’o Obiang est pressenti pour être un sérieux problème pour le PDG. Pour les législatives, face à lui se dresse Jean Yves Edou, inconnu du grand public. Son investiture a surpris plus d’un et continue à faire grincer les dents au sein même de son parti. Il ne serait donc pas impossible de voir le PDG couler dans l’unique siège de la commune de Bitam. Même possibilité pour les locales où l’opposition regroupée autour de la plateforme Alternance 2023 pourrait également créer la sensation. Même son de cloche du côté du département où certains candidats PDG peinent encore à se faire un nom.

Difficile donc de cerner la stratégie dans la mesure où, certains de ces challengers sont également proches du pouvoir et défendent becs et ongles la politique du chef de l’État. Martial Edo en est un exemple pur.

Alors,si ces derniers ont décidé de prendre leurs responsabilités politiques en se présentant aux élections législatives et locales,on verrait mal comment ce droit civique constitue une menace pour le PDG qui va sans conteste, grand favori de ces élections générales.

C’est donc fort de cette dérive démocratique maladroitement pensée que certains parmi eux se seraient décidés de retirer leur soutien au DCP pour les présidentielles au cas où ceux qui sont à la manœuvre de ce plan franchisseraien le rubicon. Pour l’heure, ils formulent le souhait de prendre part aux scrutins et réaffirment leur soutien à la politique du chef de l’exécutif actuel.