La maison Politique Covid-19 : Et si l’Église catholique était informée de l’allègement des mesures restrictives depuis début… octobre ?

Covid-19 : Et si l’Église catholique était informée de l’allègement des mesures restrictives depuis début… octobre ?

Covid-19 : Et si l’Église catholique était informée de l’allègement des mesures restrictives depuis début… octobre ?

L’archevêque métropolitain de Libreville, Mgr Jean Patrick IBA IBA appelant le clergé et les fidèles à la réouverture des églises le 25 octobre prochain en dépit  de la décision du gouvernement de les maintenir fermées. Dans le pays, cette audace est synonyme de douche froide pour les autorités gabonaises. Et si l’Église catholique avait tout simpement été informée de l’allègement des mesures restrictives bien avant tout le monde ?

La culture du secret a toujours été pratiquée dans l’église. Certains habitués des manœuvres du pouvoir exécutif, pensent que l’appel à la réouverture des églises de Mgr Jean Patrick IBA IBA n’était pas fortuit. L’archevêque était au courant depuis début octobre de l’allègement imminent des mesures restrictives édictées par le gouvernement pour endiguer la pandémie. Plongée dans le secret, l’Église catholique s’est simplement gardée de dire quoi que ce soit à ce sujet, laissant cette information sous le coude pour l’utiliser le 4 et le 13 octobre 2020.

C’est donc par une note d’information libellée “Annonces en vue de la célébration de la messe du 25 octobre 2020”, que Jean Patrick Iba-Ba, archevêque de Libreville, a réaffirmé le 13 octobre dernier les positions de messeigneurs, Jean Vincent Ondo Eyene et Mathieu Madega, depuis Oyem le 4 octobre 2020. La décision était semble-t-il sans appel. Ce qui a sans doute requinqué le collectif des églises dites de réveil qui a aussitôt saisi l’occasion pour embarquer dans la locomotive trois jours plus tard. In fine, c’est toutes les églises du Gabon qui vont  réouvrir le 25 octobre prochain.

Pour le gouvernement, pas de quoi en faire tout un fromage. Conscient de l’arrivée à grand pas de la rentrée des classes, il avait de toutes façons prévu la deuxième phase de l’allègement des mesures restrictives pour mi-octobre. Allègement qui devait de facto autoriser la réouverture des églises et des établissements scolaires sur toutes l’étendue du territoire national. Habituée des couloirs de la Présidence de la République, l’Église catholique était-elle la première à le savoir ? Difficile en tout cas de croire que la représentation de l’État du Vatican au Gabon ait décidé délibérément de créer un incident diplomatique entre les deux pays en bravant l’autorité du ministre de l’Intérieur, Lambert Nöel Matha . Il n’est point de secrets que le temps ne révèle.

 

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