La maison Société Réunion du bureau exécutif de la Cosyga : Philippe Djoula dénonce des provocations

Réunion du bureau exécutif de la Cosyga : Philippe Djoula dénonce des provocations

Réunion du bureau exécutif de la Cosyga : Philippe Djoula dénonce des provocations

Le Secrétaire exécutif de la Confédération syndicale gabonaise ( COSYGA ), Philippe Djoula n’est pas allé par quatre chemins. Il dénonce avec véhémence, les provocations de la part des anciens camarades devenus des dissidents.

Philippe Djoula veut avancer et mettre les points sur les i. Mardi 27 octobre 2020, il a présidé une importante réunion de travail, à laquelle prenaient part les membres du bureau exécutif dont le quorum a été largement atteint, les syndicats régulièrement affiliés à la COSYGA et à jour de leurs cotisations, mais également les représentants de l’Union provinciale de l’Ogooué-Maritime, de la Ngounié, et du Moyen-Ogooué de passage à Libreville.

 

Le Secrétaire général de la COSYGA a remercié tous les participants à cette rencontre et a souligné l’importance du syndicalisme, non pas uniquement pour son aspect linguistique, mais également pour sa tradition.  »  Le syndicat est une œuvre collective et unique en son genre touchant interprofessionnel et inter-générationnel. Nos statuts et règlements intérieurs sont d’une grande diversité, véritable reflet d’un élan de fraternité, d’unité et de solidarité « , a déclaré le leader syndical.

De ce point de vue, la COSYGA a exprimé son incompréhension face aux agissements  » intolérables  » des anciens compagnons de lutte aujourd’hui devenus des dissidents.  » Au regard des provocations de nos anciens camarades d’hier devenus des dissidents, le pouvoir sera tenu pour responsable de tout débordement si la justice ne se hâte pas de trancher. Les amis d’hier ne peuvent pas tout régenter, tout imposer et mener les rares travailleurs qui les suivent dans l’erreur. Sauf que ces amis d’hier aussi s’enfoncent dans la logique du déni de la réalité qu’impose nos statuts et règlements intérieurs, adoptés au Congrès statutaire de janvier 2019 « , a martelé Philippe Djoula.

Le Conseil national

Décidée à se démarquer des autres centrales syndicales, la COSYGA tiendra son Conseil national au mois de décembre prochain, au regard des cotisations des Unions provinciales, des cotisations des fédérations, et des Syndicats.   » À ce jour, la COSYGA se porte bien avec plusieurs syndicats affilliés, plusieurs fédérations créés. Nous nous réservons le droit de donner les effectifs réels, le nombre de syndicats, de fédérations créés à ce jour, qui font la fièrté aujourd’hui des travailleurs. La COSYGA se porte bien, indépendamment du fait que le Ministère du travail tient à diviser les travailleurs du Gabon à travers notre organisation pour des raisons que nous ignorons « . Cochant méthodiquement les cases appuyant ses propos, Philippe Djoula ajoute que  » les dispositions des conventions internationales numéro 87 et 97 sont claires : les employeurs et gouvernement doivent s’abstenir de s’immiscer dans les affaires des travailleurs ».

Les ex camarades devenus des dissidents qui aujourd’hui bénéficient de promotions au titre de responsables des ressources humaines par exemple, qui sont aujourd’hui des proposés de l’employeur en son article 1er alinéa 26 doivent également s’abstenir de faire ce qu’il font . Ils ne peuvent plus défendre les travailleurs parce qu’ils ne peuvent pas être juge et partie, soutien Philippe Djoula.  » Nous osons croire que le gouvernement y tiendra compte. Les administrateurs, les gérants, les directeurs et autres salariés qui exercent des fonctions d’administrateur sont considérés comme des représentants de l’employeur dans la relation avec les travailleurs et dans le cadre de leurs attributions. Ils sont à leur tour considérés comme des travailleurs dans leur relation avec l’employeur qu’ils représentent. Donc le code du Travail est clair, les camarades devraient s’abstenir de parler au nom des travailleurs parce qu’aujourd’hui proposés de l’employeur « , conclut l’exécutif de la COSYGA.

Le point de presse de toutes les vérités

La COSYGA tiendra prochainement un point de presse, pour attirer l’attention du Chef de l’État, au regard de la situation dégradante de l’emploi et du travail à l’heure du Covid-19. Elle pointe du doigt le fait que les employeurs malicieux profitent de l’arrêté numéro 0052 et du Covid-19 pour licencier au motif de mise en chômage technique, dont la sémantique ne cadre pas avec les lois et règlements contenus dans le code du Travail.  » On parle de congé technique, pas de chômage technique. Il y a ce problème de sémantique. Mieux, toutes les dispositions en matière sociale requiert les avis des centrales syndicales les plus représentatives. Ce n’est pas le cas à ce jour. D’où l’interpellation du Chef de l’État. Il y a lieu de mettre en place un département ministériel à part entière dédié aux questions de travail et de l’emploi. L’actuel département ne donne pas le temps au ministre de faire face à toutes les situations. Il y a donc lieu de détacher le Travail et l’Emploi dudit ministère « . La COSYGA reste ouvert à la discussion, a rappellé Philippe Djoula.

 

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