Le gouvernement gabonais doit en finir avec les violations du droit à la liberté d’expression, en particulier avec les détentions arbitraires, et libérer immédiatement et sans condition toutes les personnes détenues uniquement pour avoir exprimé sans violence leurs opinions. L’interpellation vendredi dernier aux environs de midi de Nicolas Nguéma, membre du mouvement Appel à agir et du Parti PLC à la sortie de l’hypermarché Mbolo par des éléments du service de la Contre ingérence militaire ( B2 ) met une fois de plus en lumière une politique se traduisant par l’arrestation arbitraire de celles et ceux qui critiquent les autorités gabonaises.
« Il l’ont interpellé à Mbolo vers midi sans motif apparent » , a regretté Ange Kevin Nzighou, un autre membre d’Appel à agir qui dit avoir contacté un haut gradé du B2 mais qui ne lui a fourni aucune information.
Nicolas Nguéma fait partie des gabonais qui continuent à réclamer la déclaration d’une vacance de pouvoir au sommet de l’État depuis l’accident vasculaire cérébral ( AVC ) du Président Ali Bongo Ondimba le 24 octobre 2018. Le dernier débat en ligne sur ce sujet a eu lieu le weekend dernier, Nicolas Nguéma aurait de nouveau demandé la démission du Président Ali Bongo Ondimba.
Plusieurs membres d’Appel à agir exigent sa libération immédiate et sans condition.
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