Les débats autour du projet de réforme de la Constitution adopté le 18 décembre dernier en Conseil des ministres, ne cessent de marquer l’actualité politique du pays. Alors que certains émettent encore réserves et critiques vis-à-vis de la mouture proposée, Joseph Landry Mavoungou Ndong Bitheghe, Secrétaire Général Adjoint 3 chargé de l’Organisation et de la Coordination Politique et Administrative du Parti Démocratique Gabonais ( PDG ), souligne la nécessité des nouvelles orientations de notre modèle politique.
Si le projet de modification de la Constitution est diversement apprécié, Joseph Landry Mavoungou Ndong Bitheghe rappelle l’anxiété dans laquelle était plongé le peuple gabonais, durant l’absence du Chef de l’État, après son accident vasculaire cérébral en 2018. » L’indisponibilité temporaire a été vécu par la majorité des gabonais comme un drame « , souligne-t-il.
En effet, ce fut une période incertaine, marquée par une tentative de putsch le 7 janvier 2019, et plusieurs remaniements gouvernementaux, ainsi que des changements à la tête des administrations. » La mère des lois de notre pays, c’est-à-dire la Constitution n’ayant pas prévu de manière explicite le déroulé des affaires de l’État par rapport à cette situation a conduit notre pays a un moment donné à une sorte d’impasse qui a poussé chacun à vouloir devenir constitutionnaliste, n’eut été la vigilance de la gardienne des Lois ( la Cour Constitutionnelle ), notre pays aurait peut-être connu une situation chaotique « , indique Joseph Landry Mavoungou Ndong Bitheghe.
» Il est important d’en tirer les enseignements, prendre des décisions fortes, combler les vides juridiques, régler les questions jurisprudentielles et se projeter vers l’avenir avec comme seul but la stabilité des institutions de notre pays « , ajoute-t-il avant de conclure :
» Je crois personnellement que le grand projet de révision constitutionnelle actuel répond bien à ces objectifs, l’on ne peut y voir à travers cet acte, que le dynamisme politique et démocratique du Gabon et non autre chose « .
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