La maison Faits Divers WOLEU NTEM :Qui a commandité l’enlèvement du petit Abaga Rinaldi à Bitam ?

WOLEU NTEM :Qui a commandité l’enlèvement du petit Abaga Rinaldi à Bitam ?

WOLEU NTEM :Qui a  commandité l’enlèvement du petit Abaga Rinaldi à Bitam ?

Deux ans et trois mois aujourd’hui que le petit Abaga Rinaldi âgé de trois ans au moment des faits a été enlevé au village Abbé-Eba’a dans le département du Ntem à Bitam. Un enlèvement qui avait fait grand bruit à l’époque, trois ans après l’épais mystère demeure et les espoirs de la famille s’étiolent au fil des jours.
Le travail de Fourmies effectué par des autorités judiciaires de la province ne permet toujours pas de démasquer le ou les principaux responsables de l’enlèvement d’un gamin pourtant inoffensif.

L’affaire sur l’enlèvement du petit Rinaldi ressemble à la haute “mafia italienne » et les faits en témoignent.
Comprendre cette juteuse affaire relève du domaine mystique mais pour les profanes, rien que les interrogations peuvent permettre d’alimenter leurs débats. Un enlèvement fait en plein jour du 12 janvier 2019 avait raisonné comme une simple “blague” avant qu’elle ne se transforme en stupeur.

Le mode opératoire incluant des proches du gamin laissait montrer que le coup était en préparation depuis quelques temps et que certains parents directs de Rinaldi avaient certainement reçu des sommes d’argent afin de le liquider.

Les présumés coupables

Revenir sur cette triste affaire, revient à se plonger dans une série d’interrogations susceptibles de nous permettre de percer l’épais mystère qui enveloppe le drame :
Comment expliquer la présence de l’enfant dans un village qui se situe à une trentaine de kilomètres de Bitam où il apprenait ?

D’après plusieurs sources, un autre petit garçon d’une quinzaine d’années était accompagné de Rinaldi Abaga avant qu’une femme ne rappelle ce dernier dans la maison et lui en allant à l’appel, laissa le gamin seul au bord de la route et c’est dans cette intervalle de temps que l’enfant de trois ans a été pêché comme un petit poisson par les malfrats, les deux enfants étaient en attente du véhicule pour regagner Bitam.

Et pourquoi avoir ciblé Rinaldi qui vivait dans la commune alors que le village Abbé-Eba’a, situé à 30 kilomètres regorge en son sein des dizaines de gamins ? Ces quelques questions préliminaires ne visent pas à enlever l’équivoque mais plutôt à démontrer l’existence d’un pseudo “cartel » qui a sûrement des agents très rusés à Bitam. D’après plusieurs sources concordantes, une somme d’argent avoisinant les 1 millions avait été mise sur la table par le mystérieux commanditaire pour exécuter le kipnaping.

Alors que l’affaire était presque mise dans le plaquart de la justice, des révélations fracassantes sont venues réouvrir un dossier lourd mais jusque là sans suite. Une jeune dame détenue à la prison centrale d’Oyem suite à l’assistanat des deux enfants de sa rivale à Batouri-Olam, décide de vomir un précieux secret capital pour l’enquête.

Cette dernière, après plusieurs semaines de détention, rongée par la jalousie à l’endroit de sa rivale devenue seule maîtresse de la maison, révèle aux enquêteurs que son mari, un certain Asseko aurait participé à l’enlèvement de Rinaldi, elle est allée plus loin en disant qu’un véhicule de marque Toyota Pic UP aurait été vue stationner vers 22 heures, le jour même de l’enlèvement et que son mari, Asseko se serait approché dudit véhicule avec deux autres individus de la contrée.

Des aveux accablants surtout tombés du ciel avaient poussé les éléments de la police judiciaire à mettre la main sur Asseko et sa suite.

Toutefois, les enquêteurs et l’opinion sont persuadés qu’une main noire reste toujours tapis dans l’ombre.

Les autorités judiciaires d’Oyem avaient initié il y a quelques mois une descente à Abbé-éba’a pour recueillir plus d’éléments pour les besoins de l’enquête.

Une chose est sûre, cette affaire n’a pas fini de nous livrer ses multiples rebondissements. Il faut néanmoins reconnaître qu’au Gabon, les principaux responsables de ce type d’actes ne sont jamais révélés au grand public.

Nous avons souhaité évoquer à nouveau cette affaire dans le but de maintenir la flamme et continuer à susciter l’espoir même si les chances de revoir le gamin un jour sont minimes.

L’ensemble de la rédaction de G9INFOS compatit et continue de soutenir moralement les parents éprouvés.

Arthur Asseko, Correspondant G9INFOS WOLEU NTEM.

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