De nombreux gabonais serraient de plus en plus mécontents devant la tendance des autorités à accorder des postes prestigieux rapportant de l’argent uniquement à des membres de leur famille. L’ascension politique des filles et fils de nos dirigeants interpelle sur la pratique du népotisme dans le pays.
NÉS SOUS LA BONNE ÉTOILE
Les autorités gabonaises ne cachent pas leur tendance à propulser les membres de leur famille dans le sillage de leur succès. L’enfant ne connait rien à la fonction, aux questions relatives à la gestion de cette immense administration ? Ce n’est pas grave, c’est le nom et les liens de parenté qui comptent et non pas la compétence. » Il apprendra sur le tas « .
DYNASTIE
Selon une source, » il suffit de regarder les noms des personnes portées à des hautes responsabilités pour comprendre leurs liens avec les dirigeants. Ces pratiques semblent de plus en plus irriter les gabonais dont les enfants n’ont ni emploi, ni promotion. Pour d’autres, les relations de parenté entre ceux qui occupent de hautes fonctions, par le sang ou le mariage, sont tellement nombreuses et complexes qu’ils ont renoncé à les comptabiliser. Ils se contentent de souligner qu’elles concernent une catégorie de citoyens que l’on écoute et cajole à tour de rôle, alors que le Gabon donne le spectacle d’un pays riche qui compte un taux de pauvres élevé.
LE BÉMOL
Pas de quoi en faire tout un fromage, disent les autres. Le népotisme n’est pas un comportement exclusif au Gabon ou à l’Afrique. On le retrouve également dans des pays dits » démocratiques « . Donald Trump, le 45ème Président américain n’a-t-il pas rapidement nommé sa fille Ivanka Trump et son beau-fils Jared Kushner à de hautes fonctions au sein de la Maison Blanche ? Et Trump n’est pas un cas isolé. En octobre 2009, Nicolas Sarkozy, alors Président de la France, » place son fils » Jean Sarkozy à la tête de l’organisme qui gère l’aménagement du plus grand quartier d’affaires d’Europe. Si Jean Sarkozy ne portait pas le nom qu’il porte, est-ce qu’il aurait été propulsé à cette place ? Bonjour l’égalité des chances.
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