Accusée, la semaine dernière, d’avoir détourné des fonds publics pour acheter un appartement de luxe à hauteur de 7 millions de dollars, dans le complexe résidentiel et hôtelier de Donald Trump à New-York, Claudia Sassou-Nguesso, la fille du président du Congo Brazzaville, dément et n’entend pas donner de suites judiciaires à l’affaire.
L’ONG Global Witness demande à la justice des États-Unis de lancer une enquête, dans le but de voir clair dans cette sombre affaire. Elle précise que c’est José Veiga, un businessman portugais et homme de main de Claudia Sassou-Nguesso, la directrice de la communication de la présidence, et élue de la localité de Talangai, qui a été chargé d’acheter l’appartement, comme pour brouiller les pistes.
Des accusations niées en bloc par Claudia Sassou-Nguesso. Accusations balayées également par Simone Bernard–Dupré, une de ses avocates. « Nous sommes coutumiers du fait, nous avons l’habitude d’être attaqué. La réponse à apporter se trouve dans l’article même de Global Witness. C’est une dénégation même de ce qu’ils prétendent dire. Mais je pense que parfois il faut répondre par le mépris. On ne va pas attaquer pour ça », a indiqué l’avocate.
Global Witness, fondée par Patrick Alley, Charmain Hooch et Simon Taylor, est une ONG spécialisée dans la lutte contre le pillage des ressources naturelles (pétrole, bois, diamants , entre autres) des pays en développement.
Claudia Sassou-Nguesso avait déjà fait l’objet de plaintes déposées à son encontre, pour des faits reprochés de « corruption », notamment après avoir acheté une maison à Paris, à hauteur de 3,7 millions de dollars.
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