Toujours à la recherche de l’information, g9infos a fait la découverte d’un jeune réalisateur plein de ressources.. Dans sa petite structure de production, l’homme s’est présenté pour notre plus grand plaisir.
« Je suis Joël Ngoye réalisateur indépendant . J’ai commencé le cinéma dans les années 2005. C’est au cours d’un casting que j’ai eu l’occasion de faire valoir mon talent d’acteur.
J’ai eu la chance de jouer pour la première fois dans le film « Elone 5 » , du réalisateur indépendant Magic Youngou.
J’ai été :
-acteur principal de la série « les évadés »
-acteur principal dans la série « aux choses du pays »
-acteur dans la série humoristique « les banlieusards »
-acteur dans le film « au cœur brisé », et bien d’autres…
Je suis un autodidacte très passionné du 7 ème art, grâce au Tuto et au fait que j’ai toujours assisté aux tournages d’autres réalisateurs. J’ai ainsi acquis l’expérience.
Ensuite, j’ai crée ma première série à succès: « les banlieusards », la vie dans le mapane. Une série de 30 épisodes que j’ai réalisé avec une équipe technique
dynamique. Cette série a été distribuée gratuitement dans certaines chaînes de télévisions de la capitale. Cette série parle de la vie des gabonais résidents dans des quartiers sous-intégrés.
J’ai une nouvelle série non diffusée, nommée « LA CLOCHE », de 25 épisodes.
Et mon documentaire culturelle nommée « RACINE ». Ce documentaire a été sélectionné officiellement à un festival au Togo (FECILOME 2019) .
Je remercie la structure Pyksed, et le Digitalpro gabon, le manager Elvis Obame pour leur soutien.
J’ai 2 courts métrages mais faute de moyens, je suis toujours à la recherche d’un mécène.
Nous ne demandons pas de l’argent à l’État, mais souhaitons qu’il puisse nous accompagner dans la formation. Par exemple, signer des contrats avec des productions voisines (Cameroun, Nigeria…). Dommage que la politique a pris du terrain sur les arts et la culture.
Le fespaco est une très bonne initiative dommage que nos supers génies du cinéma gabonais qui nous représentent ne rapportent rien d’honorifique.
Face à ce fiasco, je demanderais à mes ainés d’arrêter de nous produire des films français au gabon, raison pour laquelle nous ne gagnons rien. Réalisons des films où le gabonais peut se retrouver.. Restons nous mêmes.
Pour moi, le meilleur film gabonais de tous les temps reste « la coutume obali ».
Je remercie la rédaction de g9infos pour cette plateforme d’expression. »
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