Le personnel de l’Agence Nationale des Grands Travaux d’Inffrastructures ( ANGTI), le bras séculier de l’État dans la construction des édifices publics, a répondu hier à un appel à la grève de quinze jours, après le dépôt d’un préavis le 11 juin auprès de la direction générale.
La direction générale de la l’ANGTI est confrontée, depuis hier, pour la première fois en 9 ans, à sa première grève générale. Quatre raisons justifient la colère du personnel. Il s’agit du non-paiement du salaire du mois de mars; du 13ème mois de l’année 2018; du non-versement depuis 1 an des cotisations à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS); et enfin, du non-versement des cotisations à la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS).
L’ANGTI fait face depuis près d’un an à des tensions de trésorerie. Pour tous ces griefs envers la Direction générale, ses salariés ont décidé de pointer au piquet de grève tous les jours ouvrables aux heures de travail. Seuls les chefs de services observerons un service minimum de 7h30 à midi. Ce mot d’ordre de grève intervient dans un contexte où les autorités gabonaises prévoient d’apporter des changements qualitatifs dans la vie des populations.
Pierre Parfait Mbadinga
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