Des mouches qui se baladent de poubelle en poubelle et se fraient un chemin jusque dans la cuisine d’une habitation… C’est ce que vivent actuellement les habitants de la ville d’Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem, en raison de l’accumulation des déchets dans tous les quartiers, provoquant des nuisances de voisinage.
La ville d’Oyem qui compte 60.000 habitants, est devenue un dépotoir des immondices, et l’équipe municipale qui reçoit pourtant 7% de chaque facture SEEG en guise de taxe pour le ramassage des ordures semble dépassée par la situation.
» Avec la recrudescence de ces immondices, ce sont des rats qui se multiplient. Ça prend des proportions inquiétantes. La ville d’Oyem ne fait pas grand chose pour y remédier… », indique un riverain. Les camions bennes en charge du ramassage des ordures ne circulent plus comme auparavant dans la ville. Les agents en charge de la collecte des ordures ne sont plus réguliers.
Si la Mairie reconnaît ses difficultés pour rendre la ville propre, celle-ci s’en défend : il faut aussi reconnaître une part de responsabilité aux personnes qui, même avec un bac à ordures à proximité, jettent les ordures dans des caniveaux et dans la rue.
Pierre Parfait Mbadinga
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