LIBREVILLE, 06 Déc. 2018 (G9infos)-Un accident de la circulation s’est produit dans la nuit de mercredi au PK 12, une banlieue de Libreville, faisant trois blessés et d’importants dégâts matériels, a constaté un journaliste de G9infos.
L’accident, qui a provoqué une vive panique dans les esprits, s’est déroulé plus précisément à la montée du camp militaire BRC, aux environs de 21heures.
Il s’agit d’un minibus à usage taxi de marque Toyota Hiace, immatriculé DC 823 AA, qui a brusquement quitté la chaussée pour se retrouver dans le bas-fond. Dans sa course folle, le véhicule a violemment percuté deux autres de coupe berline en stationnement, causant d’énormes dégâts matériels et corporels. Les victimes ont été évacuées vers l’hôpital militaire du PK 9, le tout sous le contrôle des éléments de Forces de police nationale en mission de contrôle de routine dans la zone.
Selon les témoins rencontrés sur place, le choc a eu lieu lorsque le conducteur a subitement perdu le contrôle de sa machine. Craignant pour sa vie, ce dernier a pris la poudre d’escampette, en abandonnant toutes les pièces afférentes à la circulation.
Mais que s’est-il réellement passé ? Les mêmes témoins mettent en cause l’excès de vitesse, très souvent responsable de nombreux accidents enregistrés sur nos routes et qui endeuillent de nombreuses familles gabonaises. D’autres par contre, n’excluant nullement l’hypothèse d’une défaillance mécanique au niveau du système de freinage. Parmi les trois victimes, deux commerçantes dont une vendeuse de galettes.
Mais le plus touché reste un transporteur-routier qui se trouvait à bord de son véhicule, en attente des passagers vers le PK 13. Coincé, il aura fallu que des secouristes fassent preuve de dextérité pour sortir son corps bloqué par le volant de sa voiture. Laquelle a été trainée sur une distance de plusieurs mètres jusqu’au ravin après le violent choc. Il s’en est tiré avec des blessures graves à diverses parties du corps, affirment les mêmes témoins.
« Pourtant la dame qui vends les galettes était sur le point de rentrer chez elle, mais pendant qu’elle bavardait avec une autre, on a seulement vu un taxi bus dérapé en fonçant vers nous. Heureusement que l’effet de surprise a pu être évité vu qu’elles ont vu comment la voiture était en train de déraper», a expliqué une commerçante avec voix tremblante. « Nous devons vraiment remercier Dieu, qui était au contrôle, car si c’était la journée que ce taxi bus aurait dérapé comme ça, je pense qu’on aurait pu enregistrer le pire », a indiqué pour sa part, un riverain sous couvert d’anonymat visiblement tourmenté.
Par Willy-Arnauld NGUIMBI
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