LIBREVILLE, 19 Déc. 2018 (G9infos)-Les ex-agents de l’Agence Gabonaise de Presse (AGP), contraints au licenciement économique avec sept mois d’arriérés de salaires continuent de broyer du noire, faute du paiement de leurs indemnités et arriérés de salaires.
Licenciés depuis le 29 décembre 2017, les désormais 51 ex-travailleurs de l’AGP ont précédemment initié des actions de protestations sociales au siège de leur ex-employeur à Agondjé, dans la commune d’Akanda pour exiger le paiement de leurs droits légaux.
On se rappelle par exemple de la séquestration de l’Administrateur provisoire de l’AGP, Fidèle Biteghé Minko dans son bureau pendant plusieurs heures d’horloge par ces »déflatés » avant d’être délivrer grâce à une intervention des éléments de la Police Judiciaire (PJ).
Selon les représentants du collectif des »déflatés », l’Inspection départemental du Travail de Libreville aurait pourtant calculé leurs droits légaux. Mais le dossier serait bloqué entre le comité de privatisation et le ministère du Budget et des finances publiques à cause d’une simple signature.
Aucune mesure d’accompagnement lorsqu’il s’est agi de virer ces ex-travailleurs, ne fut-ce que le paiement des 7 mois d’arriérés de salaires alors même que pendant cette période une bagatelle somme de 300 millions de francs CFA était débloquer dans le compte de l’entreprise.
‘’C’est difficile ce que nous vivons, tous ce que nous voulons c’est notre argent’’, s’est lamenté un ex-agent interrogé par nos reporters.
Des cas des AVC et d’hypertendus ont déjà été enregistrés sans compter des difficultés qu’ils rencontrent à se soigner, scolariser leurs enfants. Au moment où nous mettons sous presse, on apprend que certains auraient été expulsés de leurs maisons par leurs bailleurs, faute d’argent.
Par ailleurs, les agents contractuels en CDD allant de la période du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2018 réclament trois mois de salaires. Ces agents avaient été retenus pour la relance des activités de cette Agence officielle de presse lors du licenciement pour motif économique en 2017;
Pourtant, cette dette concernant les droits légaux et les sept mois d’arriérés de salaires s’élèverait, selon les »déflatés » à la somme de 240 millions de francs CFA.
Par Willy-Arnauld NGUIMBI
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