« Porte étendard de l’endocolonat déterminé à écarter les militaires du pouvoir au terme de la transition, Bilie-By Nze se trouve en France, pays faiseur de Rois au Gabon. Pour le coup, politiques, diasporiques, activistes clasheurs insulteurs ; société civile politisée cooptés par le CTRI doivent désormais prouver au Général Président Oligui Nguema ce dont ils sont capables en neutralisant politiquement et diplomatiquement l’ogivin, non pas par l’insulte facile et autres arguments de la force physique, mais par la force des arguments dialectiques , le lobbying diplomatique de très haut niveau de conservation du pouvoir «
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Depuis 72 heures, une photo de l’ancien PM de la Young Team déchue serrant la main d’Hélène Conway-Mouret, Professeure d’Université, membre du groupe socialiste, écologiste et républicain, actuellement Sénatrice , vice- présidente de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées donne des sueurs froides et des insomnies aux Pros CTRI !
Pis, des pros CTRI digèrent très mal le fait que Bilie-By Nze ait eu des entretiens fructueux, selon les dires de la Sénatrice Hélène Conway-Mouret.
Comme un vent de panique à bord, certains pros CTRI fustigent déjà ceux qui pensent que l’agitation politique politicienne tous azimuts de Bilie-by Nze est un épiphénomène.
Pour eux, ayant été Premier Ministre, Bilie-By Nze a été les yeux et les oreilles de l’ancien Président Ali Bongo !
Et pourtant, en mondovision, à la faveur de la célébration en différé du 12 mars 2023 du PDG, Ali Bongo déclara n’avoir pas été aux affaires pendant cinq ans (2018-2023) !
Question : Comment Bilie-By Nze pouvait-il alors être les Yeux et les oreilles d’Ali Bongo qui, en se référant à son verbatim, ne l’aurait pas nommé PM ?
En revanche, une chose paraît plausible : de part sa longévité politique sous Ali Bongo, Bilie-By Nze serait en effet au courant de beaucoup de choses, qu’il serait en possession de quelques « cartouches » en mesure de nuire au CTRI. Pour preuve, Bilie-by Nze s’en donne à cœur joie en narguant le Peuple et le CTRI.
Mieux, ces pros CTRI suggèrent aux militaires de donner la parole à Bilie-By Nze dans un média public au cours d’un débat ! Face à lui, un représentant du CTRI. Le but visé, étant, entre autres, de permettre aux Gabonais d’être édifiés sur la situation du pays. Qu’il est inutile d’ignorer Bilie-By Nze parce qu’il sait quoi faire pour attirer l’attention sur lui.
Dans tous les cas, disons-le clairement et sans ambages : Les gesticulations françafricaines de Bilie-By Nze soldées par une certaine panique visible chez des pros CTRI permettent d’inférer sans risque de se tromper que le Général Oligui Nguema, Président du CTRI, Président de la République, Chef de l’Etat, se serait lourdement floué dans sa cooptation, car comment comprendre que des gens supposés l’aider à conserver le pouvoir s’il souhaite être candidat en 2025 sont entrain de fuir le bruit d’un éléphanteau politique ?!
Si déjà des pros CTRI sont paniqués en voyant Bilie-by Nze s’afficher avec une poids plume du parti socialiste, écologiste et républicain, une gauche plurielle aux abois qui, pour survivre politiquement au soir du 07 juillet, date du second tour des législatives, a dealé avec l’extrême-gauche de Mélenchon ,la maison des islamo-gauchistes pros Hamas, qu’adviendrait-il si le même Bilie-By Nze se serait affiché avec Gérard Larchais, Président du Sénat, un cador de la droite française ou avec un de ses huit (08) vice-présidents ( Roger Karoutchi, Laurence Rossignol ,Valérie Létard ,Alain Richard ,Pierre Laurent ,Nathalie Delattre ,Pascale Gruny ,Vincent Delahaye) ?
Visiblement, après avoir fait feu de tout bois pour être cooptés par le CTRI, politiques, diasporiques, activistes clasheurs insulteurs; société civile politisée affichent curieusement au grand jour leur impuissance politico-diplomatique, voire médiatique à faire taire un Bilie-by Nze déchainé, déterminé à ne pas laisser ces primairiens politiques cooptés par le CTRI l’envoyer au placard.
D’ailleurs, sachant qu’il n’a pas la capacité militaire d’affronter les militaires au pouvoir à Libreville, nonobstant ses entretiens avec la vice- présidente de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées qualifiés de fructueux, Bilie-By Nze déclare urbi et orbi que les militaires doivent retourner dans les casernes, un moyen pour lui d’ avoir un boulevard lui permettant de laminer politiquement et médiatiquement ces différents primairiens politiques et autres épicuro-mondains cooptés par le CTRI . .
Depuis la France, un pays au bord du chaos politique ,suite, entre autres, à la cuisante défaite du parti présidentiel et alliés aux élections du parlement européen du 09 juin dernier ; un pays en mode dissolution de l’Assemblée nationale par Macron, un pays frileux de voir l’extrême-droite à Matignon au soir du 07 juillet et plus tard à l’Elysée, Bilie -by Nze serait entrain de remporter la guerre de communication face aux pros CTRI.
Pour le coup, à défaut de revoir de manière systémique son casting politico-administratif, voire managérial, la Prééminence Transitionnelle, Président de la République, Chef de l’Etat, le Général Oligui Nguema, réalise via l’agitation françafricaine de Bilie-By Nze la duplicité de la France officielle et sa Francafrique de prédation.
Eu égard à ce qui précède, politiques, diasporiques, activistes clasheurs insulteurs ; société civile politisée cooptés par le CTRI doivent désormais défendre leurs postes et privilèges non plus au moyen des insultes et autres calomnies, invectives et médisances envers la bande à Bilie-by Nze , mais au travers des arguments épistémologiques car Bilie-By Nze, Porte étendard de l’endocolonat, ne compte pas raser les murs du nouveau Gabon .Il veut sa part du Gâteau National qui, selon lui, devrait se partager équitablement .
Dans cette bataille de reconquête du pouvoir orchestrée par l’endocolonat via Bilie By Nze, et de conservation du Pouvoir par des Pros CTRI, on voit mal comment des pdgistes maintenus aux affaires après le coup de la liberté du 30 août 2023 vont combattre Bilie-By Nze, un des leurs.
Point de doute, après neuf mois de pain, des plaisirs en abondance ; de kounabelisme et de griotisme politiques envers le Général Président Oligui Nguema, politiques, diasporiques, activistes clasheurs insulteurs ; société civile politisée cooptés par le CTRI sont appelés à défendre leur bifteck car personne ne viendra le faire à leur place.
En effet, on ne saurait jouir des produits d’une plantation AD vitam aeternam sans l’avoir au préalable semé , combattu les « insectes » rongeurs et autres « animaux »destructeurs de ladite plantation.
Par/ David Zang MENGUE
