Privées d’électricité durant une bonne partie de la nuit du 9 au 10 septembre,les populations de Bitam ont été surprises par une coupure de courant enclenchée hier aux environs de 18 heures. La SEEG, principale fournisseur d’électricité dans le pays a une nouvelle fois brillé de par ses humeurs perturbant le quotidien de sa clientèle.
Faute d’une communication permanente sur ses travaux, la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG), surprend toujours les consommateurs avec des coupures d’électricité qui entravent le fonctionnement de bon nombre de ménages et d’opérateurs économiques installés dans la ville des trois frontières.
Le constat qui se dégage d’entrée est celui d’observer que ces interruptions n’interviennent que la nuit tombée.
Pourtant une période très sensible au cours de la quelle l’insécurité sort de ses gonds. Au delà de l’aspect sécuritaire,ces coupures devenues légions ont un impact direct sur les différentes activités commerciales et industrielles de la cité bitamoise notamment les bars, restaurants, épiceries, boulangeries et transports en commun,qui sont contraints de cesser aussi le trafic plus tôt que prévu du fait d’une faible affluence humaine dans ces lieux indiqués.
Durant une bonne partie de la nuit,Bitam était à peine éclairée que par quelques lampadaires solaires installés dans certaines artères de la commune.
Comme une ville fantôme,le temps a semblé s’arrêter pour laisser place au néant et personne n’avait la moindre explication sur les causes réelles d’une absence d’éclairage. Que dire de ces clients qui perdent certainement leurs appareils électroménagers du fait d’un courant qui réalise des vas et viens ?
Malgré de nombreux efforts réalisés par la dame SEEG,la qualité de service reste encore à désirer.
Pour une meilleure symbiose avec sa clientèle,la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon devrait opter pour un juste équilibre entre la rigueur dans sa précipitation d’agir pour les factures impayées pour son client et la rigueur dans le service de qualité.
«Les bons comptes font les bons amis», n’a-t-on pas coutume de dire.
Par Igor Ngoma
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