Malgré les efforts consentis en vue de leur éclosion, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, le ministre d’État à la Communication est pris à partie par certains responsables de la presse privée. Pour eux, le membre du gouvernement aurait mieux fait de les intégrer dans la stratégie de communication élaborée par le Copil-coronavirus, en plus d’augmenter le montant de la subvention. Comme si cela dépendait de lui.
Les entreprises de presse sont en difficulté. Les promoteurs des médias Indépendants n’hésitent plus chaque jour de le rappeler, appelant même le chef de l’État à l’aide, la pandémie liée au Coronavirus ayant tout rendu rigide.
Dans ces complaintes, le ministre d’État à la communication est désigné par certains comme celui qui ne ferait rien pour rendre l’atmosphère plus vivable, plus gai.
Pis, pour eux, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou aurait dû les intégrer dans la stratégie globale de Communication définie par le Copil-coronavirus, au lendemain de la survenance de la pandémie.
Un procès qui aurait pu tenir, si le rôle et les missions du membre du gouvernement avaient été sus.
En effet, la question qui importe est celle de savoir si Edgard Anicet Mboumbou Miyakou a compétence à décider de l’intégration des médias Indépendants dans la stratégie définie par le Copil-coronavirus.
La réponse est on ne peut plus plausible. Le Copil-coronavirus est une entité autonome, entièrement indépendante, et donc sans aucun rapport avec le ministère de la Communication et de l’Économie numérique.
Les stratégies mises en place sont entièrement décidées en interne.
À ce sujet d’ailleurs, seules les entreprises du secteur public avaient été retenues pour une communication globale et exclusive sur la pandémie.
Autre point majeur, celui de la subvention, l’aide à la presse accordée chaque année aux médias privés.
Il serait judicieux de rappeler que cette dernière a fortement décru du fait de la crise sanitaire, progressivement devenue crise économique.
Il s’agit donc d’une incidence économique et non d’une volonté manifeste de réduire l’enveloppe dédiée au soutien des entreprises de presse.
Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, en 2020, avait décidé de l’octroie de cette aide à tous les médias, même si certains présentaient des dossiers incomplets, qui avaient sollicité l’appui du gouvernement.
Une décision unique, que le ministre avait trouvé fort judicieuse pour soutenir les entreprises de presse en difficulté.
Ces derniers mois, le calendrier du membre du gouvernement a été parsemé de rencontres avec les acteurs des médias privés.
Aussi bien les associations de défense des droits des journalistes que les promoteurs des structures Indépendantes.
Des échanges fructueux, au cours desquels Edgard Anicet Mboumbou Miyakou a souvent requis l’adaptation dans un contexte économique devenu très particulier, du fait de la pandémie.
Ainsi, grâce à ce dialogue permanent avec la tutelle, ils sont nombreux, ces promoteurs de médias, à avoir gardé le cap et donc maintenu leurs entreprises sur les rails.
Ces éléments cernés, il est donc aisé de reconnaître que le membre du gouvernement ne saurait être heureux des difficultés traversées par les médias Indépendants.
Bien au contraire, toute la bonne volonté d’Edgard Anicet Mboumbou Miyakou est celle d’œuvrer pour une réelle embellie du secteur.
Par Fredo Le Gaboma
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