Il est devenu aujourd’hui un pestiféré des différents collectifs des travailleurs d’entreprises, il est le malheur des nombreux pères et mères de famille au chômage technique. Ce « il » a pour nom Athanase NDOYE LOURY. Ce type est devenu maître dans l’art de l’escroquerie, vol, violence par voie de fait et détournement de bien des sociétés en liquidation judiciaire dont curieusement il est toujours nommé syndic judiciaire.
Rappel des faits. En juillet 2014 , sieur NDOYE LOURY est placé en détention préventive à la prison centrale de Libreville par le ministère public. Il lui avait été reproché d’avoir floué une dizaine d’entreprises qui auraient perdu plus de 100 milliards de francs CFA. Ce dernier aurait utilisé abusivement un jugement du tribunal de Libreville statuant en matière commerciale qui avait ordonné la main levée de saisie des biens de la société HONSTEMBER à la suite de la liquidation judiciaire de la société LEROY GABON, pour laquelle le tribunal l’avait désigné syndic judiciaire de cette affaire. Maître Athanase NDOYE LOURY, s’est composé en véritable Chérif hors la loi en « République du village ». En effet, en lui , est placée la société d’editrice de Leroy Gabon. Il s’est permis d’aller saisir sans aucun titre et autorisation du juge commissaire, les biens de la société plaignante avec à la clef , une extorsion des fonds pratiquée par huissier instrumentaire en utilisant des officiers de police judiciaire (OPJ) non informés sur les procédures. Mais où le grand maître Athanase NDOYE LOURY a-t-il appris ces méthodes de travail ? Dans la même période, il serait également coupable de détournement des actifs de la société ING Consulting.
D’autres plaintes avaient été déposées en son temps dans les procédures collectives à savoir : Société SA.Industrie Bois de négoce; la société STSI boccard Gabon ; COGEMATE; ENELEC SA; SETTECAM; SAFARIS; CD AVION; OCTRA devenue SETRAG; BUTULOG TANK-GABON et LUTEXFO-SOFORGA. Seul le tribunal de Libreville peut nous dire si oui ou non les plaignants de ces entreprises ont eu gain de cause et comment expliquer que cet homme sulfureux au regard de toutes ces plaintes soit toujours désigné comme liquidateur des entreprises ?
Très connu des milieux des entreprises comme un mafieux, plusieurs collectifs des travailleurs des sociétés ne veulent plus de lui. Reuni en assemblée générale le jeudi 05 octobre 2017, les employés de Bouygues avaient refusé de l’avoir comme interlocuteur dans l’affaire EGCA, dont il a été jusqu’à un passé récent le syndic. Le collectif des employés de cette société en date du 25 février 2019 dernier, ont saisi le ministre d’État à la justice pour demander son remplacement. La lettre du collectif des employés d’EGCA dont nous avons copie, précise que depuis sa prise de fonction en date du 21 février 2018, le mégalomane Athanase NDOYE LOURY n’a versé que 3 mois de salaire pour certains et des avances pour d’autres. Et ces pères et mères de familles cumulent à ce jour 18 mois de salaires impayés pour les nationaux, et 24 mois pour les autres nationalités.
Un premier courrier accompagné d’une pétition signée par l’ensemble du personnel d’EGCA avait été adressé le 01 octobre 2018 à Madame la Présidente du tribunal de Port Gentil pour demander le départ du syndic NDOYE LOURY. Dans la correspondance adressée au ministre d’État à la justice, le collectif des employés d’EGCA pour justifier le remplacement immédiat de maître NDOYE LOURY évoque, la rupture de communication avec le personnel depuis 5 mois; l’absence d’un plan de redressement ; le non paiement effectif des salaires et des droits de soldes de tous comptes ; la création de clans entre le personnel et la gestion unilatérale et opaque du syndic. Plongés dans le désespoir, seul la justice reste leur ultime recours afin de voir leurs arriérés de salaire et leurs droits payés.Ce cris de détresse du collectif des employés d’EGCA a été entendu par le ministre d’État à la Justice, nous a informé un membre du cabinet d’Edgard Anicet Mboumbou Miyakou qui est très proche de ce dossier. Le patron de la Justice, précise notre interlocuteur a instruit le Directeur Général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) de procéder au retour des sommes de un milliard (1.000.000.000) FCFA en faveur d’EGCA et un milliard (1.000.000.000) CFA en faveur de Satram par le débit du compte <<séquestre fêtes tournantes>> et le crédit du compte numéro 4002400001 0220703920142 intitulé redressement judiciaire Satram ouvert à Ecobank en date du 09 avril 2019 et le 06 mai 2019, 500.000.000f ont été payés à Satram pour la société EGCA, un échéancier mensuel à également été arrêté avec paiement sur le compte numéro 0061040002421 intitulé redressement judiciaire EGCA domicilié à la Bicig et sous la gestion de maître NDOYE LOURY, avec date de dernier paiement le 30 juillet 2019.
Mais seulement voilà, en date du 23 avril 2019, le tribunal de première instance de Port Gentil a suspendu maître Athanase NDOYE LOURY, syndic judiciaire de EGCA et désigné un juge commissaire dans la procédure de la société EGCA. Se voyant arraché le bifteck de la bouche, le gangster financier et sans nul doute sa bande sont aujourd’hui aux abois.
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