LIBREVILLE, 10 Déc. 2018 (G9infos)-En kiosque depuis un an déjà, un roman intitulé : « Et l’obscurité fut… », traitant plusieurs sujets d’actualité (politique, religion, culture, tradition, environnement, a été récemment présenté aux journalistes de G9infos par son auteur, M. Yaovi Frédéric DEGBE rencontré à Melen, une banlieue de Libreville.
Ce romain de 78 pages est composé de sept (07) chapitres. Il est caractérisé par deux principaux récits de vie (un récit de vie à la campagne et un autre en ville) ; tous deux intrinsèquement liés par des faits et évènements ; faisant ainsi un seul et même récit.
« Tout au autour du personnage central Lumen, s’est construite une histoire en deux temps , un temps de sa quête du pouvoir, de justice et de vie de gloire et celui de ses échecs, de désespoir et de vie misérable qui le conduira à une mort de lâches ».
Pour M. Yaovi Frédéric DEGBE, la source d’inspiration de cet ouvrage : ‘’Et l’obscurité fut…’’ émane d’un certain nombre d’évènements que son auteur a vécus tant au sein de sa propre famille que dans la vie de tous les jours.
« j’ai écrit ce livre pour enfin de rompre avec ce silence longtemps gardé pour me libérer, confesser les travers du monde qui m’entoure et ainsi, me purifier des souillures de l’humanité dont je suis témoin depuis mon enfance ; et partant de là, dénoncer les mauvais comportements de l’humain pour enfin éduquer et instruire », fait-il savoir dans un document remis aux journalistes.
Mais « c’est aussi pour faire connaître au monde quelques aspects de ma culture et de mes traditions ». En bon observateur de la vie politique, sociale, culturelle (…), il s’adresse notamment aux dirigeants et hommes politiques, religieux et coutumiers, en général et ceux de l’Afrique en particulier et enfin aux futurs dirigeants.
Aux dirigeants et hommes politiques en quête du pouvoir, le jeune écrivain qui est à son tout premier ouvrage, appelle à une prise de conscience du fait que le pouvoir est semblable au miel, mais parfois comme dit adage populaire : ‘’Le miel lui-même peut dégouter’’.
« Aux dirigeants et hommes politiques, je voudrais dire que le pouvoir est sucré mais saoule parfois et n’est surtout pas indispensable à la vie. Et qu’un pouvoir exercé en inadéquation avec les désirs de son peuple est absurde. Une goutte de sang versé au nom d’un pouvoir quelconque est goutte de sang de trop et de bestialité. Qu’ils écoutent leur conscience qui n’est rien d’autre que le peuple qu’ils dirigent. Et surtout qu’ils se souviennent que le passé est un futur qui dort et que tôt ou tard, il s’éveillera pour les rattraper », conclu-t-il.
Né en 1985, Frédéric Yaovi DEGEBE, n’attend pas s’arrêter en si bon chemin après l’apparition de son premier ouvrage ‘’Et l’obscurité fut… ‘’.
Par WAN