Les avocats de Brice Laccruche Alihanga, tirent la sonnette d’alarme sur les mauvaises conditions de détention de leur client, à la prison centrale de Libreville. Depuis son arrestation, le 3 décembre 2019, l’ancien directeur de cabinet du président de la République, serait en grande détresse, c’ést en tout cas ce que dénoncent ses avocats. Mais l’Association des jeunes émergents volontaires ( AJEV ), qu’il a fondé étonne par son silence.
» À la suite de la théâtralisation humiliante et infamante de son arrivée à la prison centrale de Libreville la nuit du 13 au 14 décembre 2019, Monsieur Brice LACCRUCHE ALIHANGA a immédiatement été placé en cellule d’isolement. Cette détention cellulaire est ordinairement réservée aux sanctions disciplinaires en milieu carcéral à la prison de Libreville. Et de façon extraordinaire, l’isolement est aL’isolement est assimilable à de la torture en l’espèce, car Monsieur ALIHANGA est entassé avec deux autres détenus dans une cellule de moins de 9m2 aux murs sales et couverts de moisissure, sans eau, et avec un trou en guise de toilettes, ne garantissant aucune intimité. Tout est fait aux yeux des autres, les odeurs, les discussions et l’absence d’aération empêchent de dormir. Il règne dans la cellule une odeur nauséabonde en raison des excréments qui partagent l’espace exigu, sans compter la prolifération des cafards et autres insectes « ,ffecté aux détenus politiques « , indique Me Anges Nzigou
Selon. ses avocats, Brice Laccruche Alihanga est détenu dans des conditions » équivalentes à des peines ou des traitements inhumains et dégradants ou qui peuvent être assimilées à de la torture « . Pourquoi l’Ajev ne semble pas extrêmement préoccupée par ces informations ? Pourquoi n’appelle t-elle pas les autorités gabonaises et la communauté internationale à veiller à ce que » BLA » détenu dans un tel lieu de détention soit transféré ailleurs ?
» L’isolement est assimilable à de la torture en l’espèce, car Monsieur ALIHANGA est entassé avec deux autres détenus dans une cellule de moins de 9m2 aux murs sales et couverts de moisissure, sans eau, et avec un trou en guise de toilettes, ne garantissant aucune intimité. Tout est fait aux yeux des autres, les odeurs, les discussions et l’absence d’aération empêchent de dormir. Il règne dans la cellule une odeur nauséabonde en raison des excréments qui partagent l’espace exigu, sans compter la prolifération des cafards et autres insectes « , ajoute Me Anges Nzigou..
En gardant obstinément le silence face à de telles informations, l’Ajev qui a réitéré sa fidélité sans faille au président de la République, Ali Bongo Ondimba, conforte chez de nombreux observateurs lucides, l’idée selon laquelle Brice Laccruche Alihanga a été lâchement abandonné par, ceux qui hier, acclamaient son nom.
Pierre Parfait Mbadinga
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