La maison Politique  » LE GABON SE TROUVE DANS UN COMA SOCIO-POLITIQUE JUDICIAIRE », DIT Me MOUMBEMBE

 » LE GABON SE TROUVE DANS UN COMA SOCIO-POLITIQUE JUDICIAIRE », DIT Me MOUMBEMBE

 » LE GABON SE TROUVE DANS UN COMA SOCIO-POLITIQUE JUDICIAIRE », DIT Me MOUMBEMBE

Dans une déclaration faite le 1e décembre à Libreville, l’avocat de Aloise Bekale, Christophe Nzoghe, Christian Patrichi Tanasa et Lionel Erwin Diambou, a dénoncé les conditions dans lesquelles sont menées l’instruction de ses clients et de tous les autres cadres interpellés dans le cadre de l’opération  » scorpion », initiée par le Chef de l’État, pour lutter contre la corruption.

Maître Jean Paul Moumbembé, dénonce un détournement de procédure, et affirme que le Gabon se trouve dans un  » coma socio-politique judiciaire  » qui secoue l’État de droit. Selon l’avocat au barreau du Gabon, les conditions dans lesquelles ont été menées l’instruction de ses clients sont  » inhumaines « , surtout pour Christian Patrichi Tanasa et Lionel Erwin Diambou. Placées sous mandat de dépôt, ces deux cadres sont poursuivis pour faux et usage de faux, blanchiment de capitaux.  » Ils ont été persécutés moralement et ont vécu un climat de torture psychologique permanent durant plus de 48 heures, assis à même le sol, sans manger, ni boire « , a-t-il déploré.

Pour le Conseil, cette procédure judiciaire semble être orientée. Arguant que Jeune Afrique a annoncé le 24 novembre 2019, la mise sous mandat de dépôt de ses clients, soit 3 jours avant que ces derniers ne soient entendus par les procureurs de la République et par les juges d’instruction du tribunal spécial.

Enfin, l’avocat exige la libération des titres et fonctions de Ike Ngouoni Aila Oyouoni et de Christian Patrichi Tanasa, respectivement, porte-parole de la présidence de la République et conseillé du président Ali Bongo Ondimba.  » Il fallait d’abord d’émettre ces personnalités de leurs fonctions, avant leurs interpellations « .  » Qui tue à petit feu notre Démocratie naissante? « , s’interroge Me Jean Paul Moumbembé, avant d’ajouter :  » afin de mettre fin à ce rituel anti républicain qui risque de se répéter incessamment, je lance un appel vibrant au ministre de la Justice, Garde des Sceaux, de voir ordonner la libération immédiate des titres ou fonctions incarcérés à la prison centrale de Libreville, en même temps que leurs titulaires et par ricochet, encore en exercice « , a-t-il conclu.

Séverin Edang

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