Mais que se passe-t-il entre la veuve Ayo MAVIOGHA et la famille de son mari décédé ?
Il serait impensable en tant que peuple Bantu d’agir de la sorte après le décès d’un époux ou d’un fils. Discuter le corps d’un individu déjà décédé pour la seule raison du lieu de son inhumation ne paraît pas très honorable pour la mémoire du disparu.
Que se cache-t-il en réalité derrière ce bras de fer qui prend des proportions inquiétantes et des allures d’une suspicion mystico-praticienne développée éventuellement par l’une des parties prenantes à ce conflit qui vient de déchirer toute une famille tant physiquement par le décès de Guy Christian MAVIOGHA et de son père mais aussi par le choc social que cet événement pourrait entraîner au sein de la grande famille des disparus.
Il est évident que la loi de notre pays reconnaît les pleins droits d’une femme veuve qui aurait décidé de l’endroit où on devrait inhumer son époux.
Mais, etant donné que nous vivons dans un pays qui sait revaloriser sa culture, celle de nos ancêtres, il serait judicieux que la maman du disparu puisse enterrer son fils là où elle le désir.
En définitif, les voeux de mariage se terminent toujours par cette phrase : << Jusqu’à ce que la mort nous sépare>>.
La mort à donc séparée, alors toujours la loi devrait tranchée en faveur de la maman de Guy Christian car les larmes d’une mère sont comme une malédiction pour celui où celle à cause de qui elles coulent
Bek’Vouka
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