Ce sont plusieurs centaines de femmes qui se rendaient régulièrement, ces quatre derniers week-ends, aux séances d’exercices physiques et sportives organisées à la faveur de la cinquième édition de cette campagne de lutte contre les cancers féminins.
Des études scientifiques montrent actuellement qu’une activité physique suffisamment régulière et bien dosée contribue à lutter efficacement contre le cancer. D’où, sans doute, l’engouement constant observé à chaque week-end du Fitness rose.
Sous la direction de la coach Coralie la Louve et de son assistant, les femmes recevaient des cours de 25 minutes chacun en réveil musculaire, abdos-fessiers, zumba et stretching. Tout le dispositif d’entraînement (tenues, matériel, etc.) et de rafraîchissement leur était fourni, avec une assistance permanente des éléments de la Croix-Rouge gabonaise et des agents en service au Palais des sports et de la culture de Libreville.
Avant les années 80, lit-on dans le Nouvel Observateur, l’activité physique ne suscitait aucun intérêt chez les professionnels en charge des cancers en France. La priorité était accordée aux traitements : chirurgie, radiothérapies et chimiothérapies. Il a fallu attendre les années 2000 pour que la pratique du sport devienne un « soin de support » à part entière ,et qu’elle entre dans les « soins et soutiens nécessaires aux personnes tout au long de la maladie ».
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