Les pluies qui s’abattent sur l’ensemble du territoire continuent de causer d’importants dégâts humains et matériels. C’est le cas actuellement à Tchimbélé, petite localité située à quelques encablures de la nationale 1 dans la province de l’Estuaire. Cette partie du Gabon qui abrite d’importantes installations de la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon, SEEG suffoque sous les décombres causés par les éboulements de terre.
Les pluies diluviennes qui arrosent le pays depuis plusieurs semaines ont déjà fait plusieurs morts et continuent de causer des dégâts très considérables. Tchimbélé est présentement coupée du reste du Gabon. En effet, selon une source établie sur place, la bourgade est en proie à une vague d’éboulement de terre qui l’ont complètement isolé.
Rappelons que cette localité est très stratégique pour le pays, car elle abrite les installations de la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon. Les agents de cette société, les populations et les gendarmes qui se relaient pour la garde sont pour l’heure bloqués et semblent être abandonnés.
Personne ni rien n’est en mesure d’entrer ou sortir, c’est une situation extrêmement chaotique dont sont confrontés les occupants et les fonctionnaires affectés lorsqu’on sait que la seule unité sanitaire de la localité se trouve à Kinguélé, située à 45 kilomètres de la zone enclavée.
Les éboulements qui privent les populations de tout ont lieu à 20 kilomètres et compliquent l’accès et selon notre source, la société Colas aurait été contactée par pour déblayer et désenclaver Tchimbélé dont la survie dépend entièrement des activités économiques opérées sur la Nationale 1.
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