Depuis son arrestation vendredi dernier, Willy Saba, le directeur général adjoint des finances et de l’administration de la SEEG, est au cœur d’une tempête médiatique. Il lui est reproché d’avoir détourné plus de 20 milliards de francs CFA des caisses de l’entreprise publique, des allégations qui posent de sérieuses questions.
Tout d’abord, les accusations portées contre Willy Saba semblent fragiles. Il est connu pour sa rigueur dans la gestion de la SEEG, et il est difficile d’imaginer qu’il aurait pu agir seul dans de tels détournements, d’autant plus que les retraits d’argent de cette envergure ont nécessité la signature conjointe du directeur général et du directeur général adjoint en charge des finances. Dans ce cas, pourquoi le directeur général lui-même n’est-il pas poursuivi, ou encore les anciens directeurs généraux ?
Il est également troublant que Willy Saba soit maintenu en garde à vue sans avoir été entendu par les enquêteurs. Cette situation suscite des interrogations sur les véritables motivations derrière son arrestation.
Il est important de noter que depuis l’arrivée de Willy Saba à la SEEG, l’entreprise a connu une efficacité remarquable. L’interpellation de M. Saba pourrait-elle être liée à des intérêts politiques visant à le remplacer par une personne plus favorable à certains acteurs ?
En attendant que la lumière soit faite sur cette affaire, l’opinion publique reste divisée, se demandant si Willy Saba est véritablement coupable ou s’il est simplement devenu gênant pour certains ennemis au sein de la SEEG.
Laisser une Réponse