Le FMI n’a jamais développé un pays en Afrique avec ses politiques. Les militaires au pouvoir à Libreville doivent balayer des bras cassés du gouvernement pour bien s’appuyer sur le potentiel économique astronomique du pays à même d’appurer la dette intérieure et extérieure en vue d’un développement efficient du Gabon.
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Ce qui se passe au Gabon au plan économique est tout simplement hallucinant.
En effet, voici un pays aux potentialités économiques astronomiques qui, curieusement, est sous développé, non émergent et hyper endetté !
Après 42 ans de règne sans partage, le mythique président gabonais, feu Hadj Omar Bongo Ondimba laissa un pays plus ou moins stable économiquement, un taux d’endettement acceptable et une lueur de croissance économique, au regard de la bonne santé financière de l’or noir, principale creuset financier de l’Etat gabonais.
Son successeur, Ali Bongo Ondimba va , lors de son premier mandat (2009-2016), bénéficier, selon Petro stratégie, d’une manne financière pétrolière jamais vu au Gabon tout au long des 42 ans de règne d’Omar Bongo Ondimba !
Au pétrole se sont ajoutés des montants colossaux issus du bois, de l’or, du manganèse dont le Gabon en est désormais le premier producteur mondial !
Qui le FMI tenterait-il de couvrir ou d’aider de manière sybilline ?
Question : Comment avec autant de richesses le Gabon réalise- t-il l’exploit de partir, selon le FMI, de 42% en 14 ans de magistère d’Ali Bongo, la bande à Sylvia Bongo ; la Young Team et autres usurpateurs qui ecumaient le Palais du bord de mer, à un taux d’endettement chiffré à 70% du PIB ?
C’est donc ces statistiques du FMI qui ont provoqué un sacré tollé au sein de l’opinion nationale au point où, à Libreville, des Gabonais n’ hésitent pas d’accuser le FMI d’exercer une violente spéculation, voire un sacré chantage envers les militaires au pouvoir à Libreville.
Accusé, entre autres, d’avoir fermé les yeux face au degré d’endettement d’un haut débit dévastateur du Gabon par la Young Team déchue, la bande à Sylvia Bongo et autres usurpateurs qui ecumaient le Palais du bord de mer, suite aux pépins de santé de l’ancien président Ali Bongo Ondimba, ce dans l’optique de faire main basse sur l’économie gabonaise via ses plans d’ajustement structurel contre productifs, le FMI, par le canal de Gomes Agou, son représentant résident au Gabon, est revenu sur la dette du Gabon, à la faveur d’ un point de presse tenu lundi 10 juin 2024.
Interrogé lundi 10 juin par des confrères au sujet de la dette gabonaise, tout le monde peut, au regard de la vidéo disponible sur la toile, constater, entre autres, que les différentes questions posées par ces confrères montrent clairement qu’ils sont tout sauf des spécialistes des questions économiques ; que le représentant résident du FMI au Gabon a déroulé de la pure littérature économique sans chiffres, ni statistiques, oracles des temps modernes ! Logique. Car, il était en face des journalistes pas spécialisés en matière d’économie. Or, l’économie c’est d’abord les chiffres et non de la littérature.
Toujours est-il qu’au cours de ce point de presse, le représentant résident du FM au Gabon va clarifier son verbatim en affirmant que la dette publique à 70.5% du PIB » Ce sont les chiffres d’une gestion de 2022-2023″ .
Ainsi, si tel serait le cas, quid de la dette publique de la gestion 2023-2024?
Pourquoi le FMI ne communique t-il pas aussi, même à titre provisoire, au sujet de cet exercice lorsqu’on sait que, dès la prise du pouvoir par les militaires, le 30 août 2023, sans visiblement avoir fait un réel état des lieux, une véritable autopsie économique du Gabon post young team, la Prééminence Transitionnelle, Président de la République , Chef de l’Etat, le Général Oligui Nguema, a multiplié de grandes décisions iconoclastes à fort impact socio-économique :
-retour des bourses scolaires,
-augmentations ici et là,
-réalisations d’infrastructures,
-distributions de gratifications…
Toutes ces grandes dépenses ont eu lieu en début d’exercice. Pour le coup, le mutisme du FMI au sujet de cet exercice 2023-2024 dégagerait un parfum de spéculation, de chantage ; une manoeuvre visant à couvrir certains ministres qualifiés d’incompétents par une certaine opinion nationale ; une technique de communication visant à imposer au Gabon, un énieme plan d’ajustement structurel (PAS), ce qui serait également une manière sybiline pour l’institution de bretton woods de donner un coup de pouce à l’endocolonat engagé dans un coup d’Etat scientifique contre le Général Président Oligui Nguema.
Dans tous les cas, une chose paraît plausible : l’histoire du FMI en Afrique montre clairement que cette institution est tout sauf une banque, mais un sacré cache-sexe des puissances impérialistes déterminées à appauvrir AD vitam aeternam les riches pays africains via un taux d’endettement astronomique, ce sous couvert des institutions de Bretton Woods.
En pleine restauration de ses institutions, le Gabon, un pays aux potentialités économiques incommensurables, n’a nullement besoin du FMI, une institution qui, dans les annees 90-2000, a largement contribué à la paupérisation du Peuple gabonais au travers des privatisations soldées par des licenciements économiques ,etc.
Mieux, pourquoi c’est seulement quand l’endocolonat françafricain fait feu de tout bois à Libreville et dans les différents media françafricains en vue d’empêcher la candidature du Général Président Oligui Nguema, que le FMI met sur la table ce taux d’endettement astronomique ? Curieux tout de même …
Vu sous cet angle, tout laisse croire que l’establishment mondial de prédation aime travailler avec ses endocolons pour bien piller l’Afrique, les militaires au pouvoir étant difficilement manipulables.
Somme toute, au Gabon, l’essor vers la félicité passe par l’appropriation et la mise en orbite d’un model économique et de développement spécifiques, et non en s’appuyant sur une institution complice de l’establishment mondial de prédation des richesses du pays.le FMI n’a jamais développé un seul pays en Afrique.
David Zang MENGUE