L’Udis dénonce un traitement judiciaire inégal dans l’affaire Opiangah

Lors d’un point-presse à Libreville, l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (Udis) a exprimé sa profonde inquiétude quant à l’évolution du dossier judiciaire visant son président, Hervé Patrick Opiangah. Le parti s’interroge sur ce qu’il qualifie de « justice à double vitesse ».

Selon les responsables de l’Udis, la procédure engagée contre leur leader se distingue par son acharnement, alors que d’autres personnalités mises en cause dans des affaires plus médiatisées, comme Sylvia et Noureddine Bongo, ont obtenu des libérations provisoires. Le parti estime que les poursuites contre Opiangah persistent malgré l’absence de charges sérieuses et une victime introuvable, en dépit de nombreux vices de procédure signalés.

L’Udis cite l’article 163 du Code de procédure pénale pour exiger un non-lieu, soutenant que le maintien du dossier constitue un abus manifeste. Le parti évoque également une jurisprudence française de 1963, qui reconnaît la possibilité d’un non-lieu sans audition préalable lorsque les faits ne justifient pas de poursuite.

S’appuyant sur les articles 328 et 526 des codes de procédure civile et pénale, l’Udis remet en cause la neutralité du juge en charge du dossier et demande l’intervention du président de la République pour préserver l’indépendance de la justice.

« Ne tombons pas dans l’odieux, qui est la porte de sortie du ridicule », a averti le parti, craignant une dérive judiciaire susceptible de saper durablement la confiance des citoyens envers les institutions républicaines.

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