Moanda, Gabon – Dans une intervention remarquée au sein d’un forum WhatsApp, Maître Ndalla, médecin traditionnel et président de l’organisation des chercheurs des tradi praticiens du Gabon, a fait une série de déclarations choc. Se présentant comme un herboriste traditionnel dans la région de Lemboumbi-Leyou, Maître Ndalla s’est exprimé sur la situation du trafic illicite de l’or par des sujets congolais dans les forêts gabonaises, en particulier à Moanda dans la province du Haut-Ogooué.
Il a débuté son discours en dénonçant la manière dont les médias et les réseaux sociaux ont récemment montré des individus arrêtés en possession d’argent et de voitures. Cependant, il a souhaité mettre en lumière un problème bien plus profond. Maître Ndalla a accusé les orpailleurs congolais de mener un trafic illicite d’or dans les forêts gabonaises, notamment à Moanda et ses environs.
Selon lui, ces orpailleurs congolais opèrent en complicité avec quelques autochtones, perturbant ainsi la tranquillité des communautés locales. Les forêts gabonaises, autrefois paisibles, sont devenues le terrain de jeu de ces trafiquants. Maître Ndalla a insisté sur la nécessité d’une action urgente pour mettre fin à cette situation.
Il a appelé le Comité de Transition et de la Restauration des Institutions (CTRI) à créer une unité spéciale pour traquer ces trafiquants. Les conséquences de cette situation sont graves, allant de la peur des habitants à l’exploitation illégale des ressources naturelles.
Maître Ndalla a également fourni une liste de quartiers où la présence d’orpailleurs congolais est prédominante, appelant les autorités à agir rapidement pour mettre un terme à leurs activités clandestines. Il a conclu en exhortant le CTRI à prendre des mesures concrètes pour résoudre ce problème qui menace la paix et la sécurité dans la région de Moanda.
La déclaration de Maître Ndalla met en évidence un problème préoccupant qui nécessite une réponse immédiate des autorités pour protéger les ressources naturelles du Gabon et restaurer la tranquillité des communautés locales.
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