La maison Politique Après le retour d’Ali Bongo, que chacun apporte plutôt sa pierre à l’édifice

Après le retour d’Ali Bongo, que chacun apporte plutôt sa pierre à l’édifice

Après le retour d’Ali Bongo, que chacun apporte plutôt sa pierre à l’édifice

(Éditorial)-Donc, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, est finalement rentré au bercail ? Et si on allait tous l’accueillir à l’aéroport international Léon Mba de Libreville ce jour-là ?

Sous un soleil de plomb, son épouse et lui ont fini par regagner Libreville de manière définitive, dit-on, samedi 23 mars après une période de convalescence prolongée à Rabat au Maroc.

Un retour qui devrait nous rendre le sourire d’autant plus que son absence, (cinq mois durant) en tant que Chef de l’État aura été de trop pour qu’elle laisse libre cours aux spéculations de tout genre et discours haineux.

Plus grave, certains allant même jusqu’à lui donner pour mort suite à la panique que cela a provoqué. Bref, il est qualifié de président dictateur et que par conséquent son malheur ne serait autre que la bienvenue.

Toute chose qui est pourtant contraire à ce que nous enseigne les Saintes Écritures, lesquelles nous recommande de prier pour les uns pour les autres.

Tout à son indulgence, il faut dire que le président, Ali Bongo qui a passé tout ce temps hors du Gabon pour raison de santé ne perçoit pas souvent le langage ambigu de certains de ses proches au plus haut niveau de l’État qui soufflent sur les braises tout en se présentant pacifiste.

En effet, dans les administrations publiques, le laxisme observé par certains de ceux qui y travaillent, qu’il s’agisse des ministres ou simples agents, démontre clairement leur mauvaise foi de l’accompagner dans l’accomplissement de ses missions régaliennes.

En prenant en exemple le cas de la liquidation des droits légaux des ex-agents de l’Agence Gabonaise de Presse (AGP), manifestement les intéressés continuent de s’interroger pourquoi le ministre d’État en charge du Budget et des Comptes publics n’a pas toujours tout boucler concernant ce dossier?

Voici bientôt deux ans en effet que le dossier n’a toujours pas obtenu son aboutissement heureux. Alors que la lettre d’orientation de la ligne budgétaire impactant le paiement des droits légaux de ces mères et pères de famille aujourd’hui au chômage est déposée depuis le 18 février dernier à sa demande au service courrier du ministère dont il a la charge.

Sur le plan de la santé, le personnel soignant a du mal à toucher ses primes de garde alors que les Centres de santé font rentrer beaucoup d’argent chaque jour. Dans d’autres secteurs, tels que l’éducation nationale, l’enseignement supérieur, on n’y retrouve ce genre de problèmes.

En nommant plusieurs personnes dans les plus hautes sphères de décision de l’État, le président accorde naturellement sa confiance sans tenir compte de la mise en garde.

Mais que chacun joue donc sa partition comme cela se doit afin de contribuer à l’avancement du pays. Malheureusement, ces hauts commis de l’État ont fait des détournements derniers publics leur fort, réduisant le Gabonais à la mendicité même lorsqu’il faut accéder à ses droits.

A l’heure de la mondialisation qui nous impose des défis à relever, nous ne devons pas continuer à culpabiliser seulement les autres ainsi plus longtemps et nous mentir à nous-même.

Il est temps d’arrêter l’indifférence et que chacun à qui on a confié une parcelle de pouvoir
joue bien se remet au travail jouant bien son rôle et cela participera au développement socio-économique du pays tout en laissant au Maître des temps et de circonstances d’apprécier en tant qu’être Suprême au dessus de toute chose sur la terre.

Comme quoi « avant d’extraire la paille qui est dans l’œil de l’autre, enlève d’abord la tienne « , nous enseigne toujours les mêmes Saintes Écritures.

Auteur : Willy Arnauld NGUIMBI

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