La commune de NTOUM, autrefois réputée pour la qualité exceptionnelle de son eau, est aujourd’hui au cœur d’inquiétudes grandissantes quant à la potabilité de l’eau fournie par la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG). Les travaux entrepris par la société semblent avoir altéré la pureté de l’eau, suscitant l’inquiétude parmi les résidents.
Frédéric, un habitant de NTOUM, témoigne : « L’eau de NTOUM était une bonne eau avant qu’ils n’effectuent des travaux. À l’époque, l’eau de la SEEG provenait de la rivière la Nzeme. Cependant, depuis qu’ils ont mélangé l’eau de la rivière à celle de la carrière, la qualité de l’eau s’est détériorée. À chaque remplissage, une teinte jaunâtre et des dépôts sont visibles dans le récipient. »
Ces préoccupations ont incité Georges Obame, un autre résident, à appeler à l’action du Comité de Transition pour la Restauration des Institutions (CTRI). « Il va falloir que la SEEG réponde de ces actes. Il faudrait que l’Agence Gabonaise de la Sécurité Alimentaire (AGASA) examine l’eau de la SEEG afin de savoir si elle est vraiment bonne pour la santé des populations, » souligne-t-il.
La question de la qualité de l’eau à NTOUM s’avère être une préoccupation urgente, avec des conséquences potentielles sur la santé publique. Les résidents appellent à une évaluation approfondie de la SEEG par les autorités compétentes, mettant ainsi la pression sur le CTRI et l’AGASA pour prendre des mesures immédiates.
La SEEG, en tant que fournisseur vital de services d’eau, se retrouve désormais au centre d’un débat crucial sur la préservation de la santé et du bien-être des habitants de NTOUM. La communauté attend des réponses et des actions concrètes pour restaurer la confiance dans la qualité de l’eau potable.
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