La maison Environnement [Gabon] Coexistence Hommes-Faune : une quinquagénaire se fait agresser par un pachyderme au village Cache-Halaire dans le Komo-Kango.

[Gabon] Coexistence Hommes-Faune : une quinquagénaire se fait agresser par un pachyderme au village Cache-Halaire dans le Komo-Kango.

[Gabon] Coexistence Hommes-Faune : une quinquagénaire se fait agresser par un pachyderme au village Cache-Halaire dans le Komo-Kango.

La présence des éléphants dans l’environnement immédiat de l’Homme n’est pas sans conséquence.

Au Gabon particulièrement, il est d’une rareté très remarquable de passer, même ne fusse, qu’un seul mois sans qu’un pachyderme ou un groupement de pachydermes ne soit auteur d’un fait insolite, un fait divers.

Le plus récent en date remonte à seulement hier au village de CACHE-HILAIRE, dans le département du Komo Kango, où dame Mboumba Yolande, s’est fait amorcher par un éléphant.

Le bien Malheureux fait s’est produit hier aux alentours de 10h, dans le Komo-Kango. Madame Mboumba Yolande s’est fait violenter par un éléphant présent dans le périmètre de sa plantation.

Les faits:

Madame Mboumba Yolande, habitante du village CHACHE-HILAIRE, s’étant rendue, comme à son habitude, à sa Plantation localisée à quelques pas de marche du village, va constater la présence du robuste animal, très protégé et qui semble depuis un moment imposer sa loi aux hommes, notamment l’éléphant.

Ayant lui aussi remarqué la présence d’un être étranger, n’hésitera t’il pas à charger, des coups de défenses,  dame Mboumba qui, par instinct de survie, va pousser des cris d’alarme pour appeler à l’aide les riverains des plantations voisines afin qu’ils lui portent secours.

Ainsi, son voisinage de plantation le plus proche va accourir sur le champ où maman Yolande se faisait trainer au sol par le devenu maître suprême de l’espace cultivable de l’Homme, celui au profit de qui les villageois gabonais font des plantations.
Promptement arrivés sur les lieux, ils réussiront à sauver la peau de dame Mboumba, en faisant fuir le mastodonte.

Blessée par des coups de défense d’éléphant, maman YOYO se fera urgemment évacuée sur Libreville pour être prise en charge au Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo (CHUO).

Delà, la recrudescence de ce type de violence d’éléphants sur l’Homme, même dans son  propre espace de vie,
engendre sans doute plusieurs interrogations qui se chevauchent et taraudent des esprits. On voudrait bien se poser la question de savoir si, à cette allure, l’homme trouverait-il la paix et pourrait-il encore, sans inquiétude aucune, aller en forêt, parfois unique source alimentaire dont disposent beaucoup de villageois.

Profiterait-il encore réellement du fruit de ses cultures? Quand on sait que des troupes d’éléphants continuent de dévaster toutes les cultures plantées qu’elles trouvent sur leur passage.

A seulement quelque une semaine révolue de la tournée explicative du ministre Lee White et l’inauguration de certaines barrières Electroniques, l’on deploire déjà une attaque d’éléphant sur Homme.

C’est véritablement une occasion d’en interpeller les gouvernants en charge de la faune et la flore pour penser à comment faire véritablement la séparation entre l’espace de vie humain et celui des pachydermes.

A cet effet, les populations n’ont pas manqué de lancer, une fois de plus, un appel à l’endroit des autorités compétentes pour la prise des mesures adéquates pour épargner les populations des grognements, des troubles, mouvements d’humeur et des débordements populaires dont les plus récents sont ceux de Mekambo dans la Zadié.

Ulrich O. pour G9INFOS

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