La maison Politique Gabon : Difficile processus de nationalisation d’Assala Energy: la main du CTRI ne doit pas trembler !

Gabon : Difficile processus de nationalisation d’Assala Energy: la main du CTRI ne doit pas trembler !

Gabon : Difficile processus de nationalisation d’Assala Energy: la main du CTRI ne doit pas trembler !

Cinq mois après l’arrivée des militaires au pouvoir à Libreville, les Gabonais commencent déjà à rêver d’un pays de Cocagne au regard des actes posés.

Contrairement aux 14 ans de magistère d’Ali Bongo Ondimba, la bande à Sylvia Bongo, la Young Team et autres usurpateurs qui ecumaient le Palais du bord de mer suite aux pépins de santé de l’ancien président Ali Bongo Ondimba, les statistiques, oracles des temps modernes montrent clairement une nette amélioration du vécu quotidien des populations gabonaises, sous l’ère des militaires.

Une embellie sociale qui risque d’être ralentie par des forces négatives centripète et centrifuge visiblement en mode Coup d’État scientifique contre le CTRI.

Au plan interne, l’endocolonat , renversé du pouvoir par le CTRI pour prévarication aiguë, mal gouvernance, mais curieusement associé dans la gestion de la transition par le CTRI constitue le premier danger de déstabilisation des militaires au pouvoir à Libreville.

Incontestablement, ce casting inexplicable va constituer le début des problèmes du CTRI .

Pourquoi ? Eh bien, parcequ’en ayant refusé de diriger la Franc-maçonnerie gabonaise comme le veut une certaine tradition, l’endocolonat composé majoritairement des « frères des lumières » risque de ne pas pardonner au Général Chrétien catholique Brice Clotaire Oligui Nguema d’avoir rompu le lien séculaire entre la tête de l’exécutif au Gabon et la Franc-maçonnerie.

Par ce refus de diriger la Franc-maçonnerie au Gabon, le Général Chrétien Catholique Brice Clotaire Oligui Nguema et ses frères d’armes du CTRI pourraient , au plan extérieur , s’attirer le courroux des puissances occidentales qui s’appuient généralement sur la franc-maçonnerie pour asseoir leurs intérêts via l’endocolonat.

Les Problèmes du CTRI pourraient s’accentuer avec la volonté affichée du Général Président de nationaliser le secteur pétrole en commençant par Assala Energy.

En effet, pour la françafrique et son endocolonat, le refus de la franc-maçonnerie et l’ambition du Général Chrétien Oligui Nguema de nationaliser le secteur pétrole sont des déclarations de guerre. On comprend alors aisément la théorie du coup d’État scientifique bien visible ce, dans l’optique de neutraliser l’agenda souverainiste du CTRI

Ainsi, au sujet du rachat d’Assala Gabon , le Général Président Oligui Nguema éprouverait, semblerait-il , des difficultés à rassembler 450 milliards de FCFA !

Et pourtant sous l’ère Ali Bongo Ondimba, la bande à Sylvia Bongo, la Young Team et autres usurpateurs qui ecumaient le Palais du bord de mer, n’eprouvaient aucun obstacle d’endetter le Gabon de génération en génération via des emprunts obligataires tous les deux ou trois mois ! C’est avec une facilité déconcertante que le régime déchu pouvait obtenir des sommes d’argents astronomiques via des emprunts obligataires.

Curieusement, comme les militaires veulent désormais d’une gestion souveraine du pétrole gabonais histoire de permettre aux populations de jouir enfin des dividendes de l’or noir, tout est mis en branle aux plans centripète et centrifuge pour faire échouer cette volonté souverainiste.

Ces blocages visent un seul but : permettre à l’entreprise Maurel & Prom de concrétiser le rachat d’Assala Energy.

D’ailleurs, il se murmure même que tout serait mis en œuvre pour amener le CTRI, au pouvoir, d’ accepter l’offre de Maurel & Prom d’augmenter la participation de l’État gabonais dans Assala Energy Gabon en cas de validation de son deal avec Carlyle International !

Au plan national, le coup d’État scientifique visant ,entre autres, à faire capoter toutes les initiatives du CTRI, à rendre le CTRI impopulaire se fait aussi ressentir au niveau de la distribution de la bourse scolaire aux élèves méritants au-travers des omissions susceptibles de courroucer les élèves et les parents d’élèves contre le CTRI ; au niveau de la bancarisation.

En effet, force est de constater, avec étonnement, qu’en seulement cinq mois de pouvoir, le CTRI fait l’objet d’une foultitude de plaintes populaires d’un haut débit inquiétant ! Des choses qu’on n’a pas vues en 14 ans d’Ali Bongo Ondimba !

Au sujet de la bancarisation, des ont dit affirment que des gestionnaires véreux abusent du privilège qui leur a été accordé pour pratiquer des taux d’intérêt inflationnistes, des crédits assimilés à des usuriers du quartier.

Et pourtant sous Ali Bongo Ondimba on ne voyait pas ce genre de pratiques. Pourquoi c’est seulement depuis que les militaires sont au pouvoir que ce genre de choses malsaines surviennent ?

Pis, au niveau de plusieurs banques de la place, des clients se plaignent de la disparition des sommes laissées dans leurs comptes et des soupçons d’historiques tronqués !

L’exaspération des clients, fonctionnaires, retraités et commerçants est à son comble. L’administration du régime déchu n’ayant pas été changée après l’arrivee des militaires au pouvoir, tout laisse croire que le mythique  » make noise » d’Ali Bongo Ondimba, une exhortation à ses mis de ne pas l’abandonner, de faire feu de tout bois pour l’aider à revenir au pouvoir est bel et bien suivi de ce côté, au regard de l’absence de mesures fortes visant à solutionner les plaintes des populations bancarisées !

A Libreville, une certaine opinion nationale se pose la question de savoir si la Direction Générale de la Concurrence et de la Consommation serait-elle devenue à la suite de son affectation dans les régies financières l’avocate des bourreaux des consommateurs qu’elle est sensée défendre ?

Dans tous les cas, une chose est sûre : ce climat de pourrissement n’est pas loin d’une sémiotique de Coup d’État scientifique contre le CTRI.

Que dire de l’augmentation des prix de boissons par la Sobraga dans un pays où les salaires n’ont pas été augmentés ?

Pourquoi ces augmentations se font juste 5 mois après l’arrivée des militaires au Pouvoir ?

Beaucoup disent avoir l’impression que l’endocolonat fait feu de tout bois pour, entre autres, paralyser les actions du CTRI, pousser les populations à se soulever contre les militaires ;amplifier un certain malaise social pour susciter un coup d’Etat rectificatif de celui de la liberté du 30 août dernier. C’est cela la dynamique de coup d’Etat scientifique contre le CTRI que nous dénonçons avec patriotisme.

Eu égard à ce qui précède, ceux qui croient naïvement que l’essor du Gabon vers la félicité va se réaliser comme sur des patins à roulettes risquent être déçus.

Car, ceux qui ont perdu le pouvoir mais curieusement recyclés ou maintenus aux affaires par le CTRI sont , incontestablement, les premières armes de reconquête du pouvoir par le système déchu.

Ces « souris » dans le sac d’arachide ont pour mission de siphonner les efforts du CTRI de ligoter la Transition en vue de préparer l’arrivée d’un des leurs à la tête du pays, au terme de la transition.

C’est donc le lieu de rappeler au Peuple gabonais assoiffé de souveraineté que tout enfant qui vient au monde naît dans la douleur.

De ce fait , l’adversité, les obstacles posés sur le chemin des militaires au pouvoir à Libreville doivent être assumés par tous. c’est le prix à payer pour obtenir la souverainete nationale.

Aux militaires patriotes à la tête du Gabon, Sachez que la souveraineté du Gabon n’a pas de prix. C’est la raison pour laquelle nous pensons que le chantage et autres mystifications de l’endocolonat ne devraient pas vous impressionner.

Si, en son temps, malgré l’adversité, le Mythique président gabonais feu Hadj Omar Bongo Ondimba , déclara être prêt à pactiser avec le « diable » pour réaliser le Transgabonais, la nationalisation du secteur pétrolier gabonais victime des blocages financiers des puissances occidentales en complicité d’avec l’endocolonat peut également se faire en pactisant avec le « diable « .

Somme toute, les militaires au pouvoir à Libreville devraient savoir qu’ils font, au sujet d’Assala Energy, l’objet d’un violent chantage avec un objectif bien précis : les amener à baisser les bras. Toute chose de nature à faire capoter leur volonté de nationaliser le secteur pétrole gabonais aux mains des multinationales occidentales.

Entre-temps, nos opérations de déminage du Coup d’État scientifique contre le CTRI se poursuivent…

Par :David Zang Mengue

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