Décidément, rien ne semble entamer la dynamique enclenchée par Alexandre Barro depuis qu’il a intégré les rangs de l’opposition gabonaise. La présidentielle de 2023 reste sans doute son plus grand challenge de sa longue carrière politique. Alors que le congrès de son parti, le Rassemblement pour la Patrie et la Modernité, débuté le 2 décembre dernier, connaît un franc succès, l’ancien fonctionnaire du FMI ne perd pas de vue son objectif, car selon lui, l’alternance au sommet de l’État n’est plus un simple projet politique, mais un impératif.
Barro Chambrier arrivera-t-il à vaincre le signe indien en renversant un régime dont la longévité semble dépasser l’entendement ?
C’est la préoccupation fondamentale qui a longtemps été l’enjeu majeur à chaque élection présidentielle dans notre pays. À en croire le patron du RPM, la tâche s’annonce certes rude, mais elle reste néanmoins surmontable. À moins d’une année de l’élection, l’état-major du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité a décidé d’organiser son premier grand congrès.
Le timing semble parfait
Raviver l’étincelle, chasser les doutes, se remobiliser, voilà sans conteste les objectifs visés par ces assises qui enregistrent la présence des autres cylindrées de l’opposition dite radicale. Comme un air de déjà vu, se dirige-t-on à nouveau vers une nouvelle coalition ?
Rien n’est pour l’heure lisible, mais les intentions sont sûrement là et Barro Chambrier se dresse déjà comme le principal fer de lance de l’opposition. Sans pourtant voler la vedette à qui que ce soit, ABC travail sans relâche pour mieux exister en 2023.
Sa récente rencontre avec Jean Ping pourrait être déterminante et très symbolique pour la suite des tractations menées pour trouver le visage de celui qui serait à même de gêner le candidat du Parti Démocratique Gabonais en 2023.
Pour l’heure, rien n’est fixé, les dés sont encore en mouvement !
Par Tello Le Cheval Blanc
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