Au Gabon, l’école devrait en principe instaurer avec l’entreprise des relations de confiance, au bénéfice des jeunes, de leur qualification et de leur entrée dans l’emploi.
Faire de l’école un partenaire concret et opérationnel du tissu économique et des organisations professionnelles constitue aujourd’hui un véritable enjeu, qui mérite qu’on s’y prête pour espérer garantir aux jeunes une place dans le marché de l’emploi.
L’entreprise est un lieu d’apprentissage pour le citoyen comme un autre de la vie en société. C’est également un lieu où se construisent les compétences pour un métier. Au Gabon, la formation professionnelle peine toujours à éclore, le système éducatif dans son ensemble est “malade » et la spirale de l’échec scolaire et de celle du chômage des jeunes s’épaissit inexorablement.
LES CAUSES DU MALAISE ?
La sociologie de l’école peine à être changée; d’autre part, la formation professionnelle reste trop loin des besoins de qualification du système économique et enfin la crise économique et socio-professionnelle n’épargne pas les jeunes.
Aujourd’hui, plusieurs jeunes sortent chaque année du système éducatif sans qualification.
Il existe une trop grande inadéquation des formations aux besoins de l’économie ;des formations encore trop scolaires qui n’utilisent pas suffisamment de dispositifs de l’alternance et ne valorisent pas assez l’apprentissage ;une orientation dont l’efficacité reste encore à démontrer.
Par Stevia BOUANGA