L’Union Nationale (UN) connaît sans doute le plus gros séisme depuis sa création en janvier 2010 ! Ce parti politique de l’opposition était pourtant promis à un avenir prometteur et surtout porteur d’espoir.
Les principaux pères fondateurs en avaient à l’époque un outil indispensable en vue d’une accession au pouvoir. Mais après près de 12 ans de vie, le constat se dégageant fait penser qu’il serait très difficile de recoller les morceaux de ce qui fut un joyau politique, toujours à la recherche des dignes héritiers.

La crise qui secoue l’Union Nationale (UN) est plus profonde que l’on ne pourrait l’imaginer, et il faut bien remonter dans le temps pour trouver et comprendre les origines de cette brouille.
En effet, une bonne brochette d’élus et responsables de ce parti a décidé de mettre en place une autre tendance dénommée “Union Nationale Initiale », comme pour dire qu’il faudrait repartir aux fondamentaux du parti pour un meilleur fonctionnement !

Cela n’a rien de surprenant, car bien avant même l’arrivée de Paulette Missambo à la tête de cette formation politique, des discordes se faisaient déjà signaler en interne.
Certains militants ne se retenaient pas lorsqu’il s’agissait de fustiger la gestion du parti jugée peu orthodoxe de l’ancien président Zacharie Myboto.
Selon certaines sources, ce dernier nourrissait des ambitions de laisser la présidence du parti à son gendre, Paul Marie Gondjout.
Et c’est ce dernier qui serait le cerveau de la tentative de déstabilisation du parti, indiquent certains proches de Paulette Missambo.
En réalité, Paul Marie Gondjout ne se serait toujours pas remis de son échec récent lors du congrès qui avait porté son adversaire Paulette Missambo à la tête du parti.
À en croire que du côté de l’ancienne Sobraga, ce genre d’événements serait devenu courant. On s’en souvient que Gérard Ella Nguéma, à l’époque Secrétaire Exécutif adjoint de cette Union Nationale, avait monté ce type de projet au sein du parti original au lendemain du décès d’André Mba Obame.

Comment comprendre et justifier un tel fiasco pour un parti sur lequel beaucoup de compatriotes avaient fondé leurs espoirs ?
Le défunt André Mba Obame, l’un des architectes de ce projet de création de l’Union Nationale, était peut-être trop loin et seul dans sa pensée et ses ambitions politiques qu’aujourd’hui le parti continue à couler après sa mort.
Paul Marie Gondjout, aujourd’hui déterminé, vient probablement déjà acter la fin du court et périeux règne de Paulette Missambo.
À 13 mois des futures élections générales, les cordes qui s’étirent du côté de l’ancien Sobraga entre militants feront extrêmement mal dans les jours à venir.
Arthur Asseko
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