» La suspension du jeune et brillant Oyemois DGBFIP par son Ministre de tutelle, un autre Oyemois serait la mise en branle de l’attaque comme moment de dĂ©fense. Le CTRI au pouvoir Ă Libreville, doit transcender ces petits calculs politiques politiciens en opĂ©rant un vĂ©ritable tsunami gouvernemental , suite Ă la rĂ©cente sortie mĂ©diatique du FMI liĂ©e Ă l’endettement astronomique du Gabon «Â
Depuis ce matin, la toile gabonaise est en ébullition. Et pour cause, selon une note visible sur la toile, Charles Mba, le Ministre des Comptes publics aurait suspendu le DGBFIP de ses fonctions !
Mieux, il paraĂ®t qu’au niveau de la DGBFIP, des Ă©lĂ©ments de la GR armĂ©s jusqu’aux dents auraient scellĂ©s la DRH,DSREB ,DSI ; le Cabinet du DG, le Cabinet du DGA !
Toujours est-il que, la note signĂ©e, semblerait -il, par le Ministre des Comptes publics ne donne pas les vĂ©ritables motifs Ă l’origine de la suspension du jeune DG dont le stratĂ©gique poste, qu’on le.veuille ou non, fait l’objet de toutes les convoitises de la part de l’endocolonat dĂ©chu en concubinage hautement incestueux avec la françafrique, des anges dĂ©chus curieusement maintenus aux affaires par les militaires au pouvoir Ă Libreville !
La suspension du DGBFIP va dans tous les sens au point oĂą, selon une certaine opinion nationale, cette suspension serait une manĹ“uvre savamment orchestrĂ©e par le pouvoir en place en vue d’Ă©touffer dans l’Ĺ“uf la bombe lâchĂ©e par un dialogueur qui, selon. toute vraisemblance, aurait accusĂ© la Ministre de la rĂ©forme des institutions, Murielle Minkoue EP Mintsa d’avoir tripatouillĂ© le rapport final du DNI d’avril remis au GĂ©nĂ©ral PrĂ©sident.
Sauf que cette accusation ne repose sur rien du tout. D’ailleurs, beaucoup aimeraient savoir comment l’auteur de ladite accusation a t-il fait pour garder le silence pendant tout ce temps pour, in fine, venir s’agiter deux mois après ?.
Une autre opinion nationale laisse entendre, que la suspension d’AurĂ©lien Mintsa Mi-Nguema, frère cadet de la Prééminence Transitionnelle, PrĂ©sident de la RĂ©publique, Chef de l’Etat, le GĂ©nĂ©ral Oligui Nguema, de ses fonctions de DGBFIP devrait ĂŞtre une occasion pour le CTRI au pouvoir de scinder ce mastodonte hĂ©ritĂ© de la Young Team dĂ©chue en deux grandes directions gĂ©nĂ©rales comme Ă l’Ă©poque de feu Hadj Omar Bongo Ondimba, car on ne saurait ĂŞtre juge et parti. Pour cette opinion nationale, il faut absolument :
-une DGB appelĂ©e Ă dĂ©tenir l’argent;
– une DGFIP appelĂ©e Ă contrĂ´ler le dĂ©caissement et l’usage
Dans tous les cas , une chose paraĂ®t plausible, le rififi visible Ă la DGBFIP met fatalement en exercice la rude bataille de contrĂ´le de cette stratĂ©gique direction gĂ©nĂ©rale entre des civils pros CTRI et l’ endocolonat françafricain curieusement maintenu aux affaires après le coup de la libertĂ© du 30 aoĂ»t 2023 par le CTRI.
D’ailleurs, toute la sĂ©miotique montre clairement que ces grandes manĹ“uvres au parfum de bordelisation de la DGBFIP n’apparaissent pas ex-nihilo.
En effet, tout le monde peut constater que, c’est suite au rĂ©cent point de presse de Gomes Agou, le reprĂ©sentant rĂ©sident du FMI au Gabon, point de presse placĂ© sous le sceau de l’endettement abyssal du Gabon,soit 70% du PIB qu’apparait la suspension du DGBFIP, une praxis qui ressemble Ă l’art d’attaquer pour se dĂ©fendre ,ce au moment oĂą le GĂ©nĂ©ral PrĂ©sident Oligui Nguema doit impĂ©rativement procĂ©der Ă un remaniement de son Ă©quipe gouvernementale pour relever efficacement le dĂ©fi de la dette astronomique du Gabon constatĂ©e par le FMI en vue d’assurer aux Gabonais un essor vers la fĂ©licitĂ©. C’est de cela dont il est question et rien de plus.
Seuls des naĂŻfs et autres analphabètes politiques vont gober l’idĂ©e selon laquelle, en seulement 10 mois de management, le jeune DGBFIP ne serait pas compĂ©tent.
Mieux, dans le Woleu-ntem , province d’origine du GĂ©nĂ©ral PrĂ©sident Oligui Nguema , ceux qui, ivres de pouvoir, voudraient crĂ©er un conflit intra-fang d’Oyem devraient subir la main non tremblante du Chef de l’Etat, PrĂ©sident du CTRI, PrĂ©sident de la RĂ©publique, seul patron politique de la province du Woleu-ntem. Le chantage et la bordelisation du Woleu-ntem pour des intĂ©rĂŞts Ă©gocentriques,voire françafricains ne passeront pas. Place au remaniement ministĂ©riel !
Par / David Zang MENGUEÂ
Laisser une Réponse