Le dernier à rejoindre Ali Bongo est Jean Eyeghé Ndong. Ancien Premier ministre d’Omar Bongo, il avait démissionné du Parti démocratique gabonais en 2009 pour rejoindre l’opposition. Il était depuis 2016 l’un des soutiens principaux de Jean Ping.
Le dernier Premier ministre d’Omar Bongo qui était passé dans l’opposition en démissionnant de son poste a signé son grand retour dans le pouvoir gabonais en se ralliant à Ali Bongo.
Aujourd’hui, il plus que nécessaire d’évoquer les raisons d’un ralliement qui a détonné comme l’effet d’une bombe pour la Coalition pour la Nouvelle République dirigée par Jean Ping. Tout est parti d’une audience entre Ali Bongo et Jean Eyeghé Ndong le 09 juin dernier.
Les médias se déchaînent autour de cet entretien et diffusent les images d’une rencontre qui est allée au-delà des aspects politiques.
PRIVÉ DE SON TRAITEMENT D’ANCIEN PREMIER MINISTRE, JEAN EYEGHÉ NDONG N’EN POUVAIT PLUS ?
Au lendemain de son entretien avec le chef de l’État, Jean Eyeghé Ndong avait déclaré :«Depuis 2009,je ne bénéficie pas de mes droits d’anciens Premiers ministre tels que prévus par l’ordonnance».
Ration alimentaire, carburant, personnel de maison et agents de sécurité, deux voyages vers une destination de son choix, une prise en charge médicale; c’est près de 770 millions qui devraient être versés à ce nouveau transfuse de l’opposition. voilà grosso modo ce que l’ancien collaborateur d’Omar Bongo était allé réclamer auprès d’Ali Bongo.
Si rien n’a véritablement fuité de l’entretien entre les deux hommes, les sources concordantes s’avancent en parlant d’un deal entre Ali Bongo et Jean Eyeghé Ndong. Lâché Jean Ping en quittant la CNR pour entrer en possession de ses droits confisqués depuis 2009, ce serait la condition selon plusieurs sources.
Entre le marteau et l’enclume, J.E.N a fait le choix que certains trouveraient juste car continuer à s’accrocher à la C.N.R reste une perte de temps. L’ancien Sénateur a relégué au second plan ses convictions politiques pour se refaire une santé financière.
Le Roi de France, Louis 11 disait : «En politique, il faut donner ce qu’on n’a pas, et promettre ce qu’on ne peut pas donner», JEN a rempli sa part du deal, à Ali maintenant de faire autant.
Igor Ngoma
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